Article épinglé

COVID et CRIMES

Caroline Fourest dénigrant Ayaan Hirsi Ali, après s'être affichée avec elle ...


En 2008, quelques jours après s'être affichée aux côtés d'Ayaan Hirsi Ali, Caroline Fourest explique que le point de vue de cette dernière sur l'islam relève d'un manque de lucidité, d'une incapacité à faire des nuances, du à la souffrance :
 traduction en clair : les dissidents sont sont un peu malades, les pauvres, excusez les ...

Plus faux jeton, plus condescendant et arrogant, "tu meurs".
La traduction en langage clair de cet article a été donnée par une des partisanes enthousiasme de Caroline Fourest à l'époque : pas de bol pour elle, on a les partisans qu'on peut ..

Ayaan Hirsi Ali, elle, par contre, a apporté tout son soutien à Geert Wilders quand celui ci a été trainé devant les tribunaux en 2010, et finalement ... acquitté pour ses propos sur l'islam, après que la .. psychiatre ex-musulmane Wafa Sultan ait témoigné en sa faveur. Alors que Caroline le taxe de "xénophobie" .. (  http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2008/04/01/1975-que-pensez-de-fitna-le-film-de-wilders-caroline-fourest  :  Que penser de "Fitna", le film de Wilders ? (Caroline Fourest) " Vers la 10ème minute, Wilders fait le lien entre ces images de haine et le nombre grandissant de musulmans aux Pays-Bas, pour finir par dénoncer l’« islamisation ». Son film ne vise donc ni l’islamisme ni même l’Islam en tant qu’idéologie religieuse, mais le fait qu’il y a trop de musulmans en Europe. C’est un message xénophobe. En cela, le film de Wilders est très différent de ''Soumission'', écrit par Ayaan Hirsi Ali et réalisé par Théo Van Gogh, ")
 Mais peut-être que Caroline est plus compétente que cette femme médecin exilée de Syrie, pour apprécier l'état psychique des dissidents ?!

Je n'avais jamais critiqué Caroline avant qu'elle et Fiam ne mettent en danger des personnes, estimant qu'elles étaient grosso modo dans le même camp "anti-violents" que moi, même si elles se trompaient d'analyse sur l'islam et pire, prêtaient objectivement sinon délibérément la main à la justice islamique, en accusant de racisme des critiques de l'islam, mais il y a un point où l'action devient par trop contraire au bout affiché pour ne pas être dénoncée comme telle.





Ayaan Hirsi Ali défend le film de Geert Wilders "Fitna"




 Wafa Sultan défend Geert Wilders

 





Meeting en faveur de Ayaan Hirsi Ali le 10 février 2008 : « Meeting. Naturalisons Ayaan Hirsi Ali !. Dimanche 10 février à l’Ecole normale supérieure. A 20 heures. […] La soirée est organisée par la revue “Prochoix”, “La Règle du jeu”, “Libération”, “SOS Racisme”, et “Charlie Hebdo”. Seront présents : darina al-Joundi, Elisabeth Badinter, Pascal Bruckner, Monique Canto-Sperber, Caroline Fourest, Benoît Hamon, Laurent Joffrin, Julia Kristeva, Bernard-Henri Lévy, Mohammed Sifaoui, Dominique Sopo, Philippe Val, Ségolène Royal, Rama Yade et, bien sûr, Ayaan Hirsi Ali. »  Charlie Hebdo du 6 février 2008.



Les dissidents de l’islamisme (Le Monde, 15 février 2008)

Les dissidents ne font pas dans la nuance. Ils résistent. Quitte à préférer la simplification à la soumission. Soljenitsyne refusait de faire la distinction entre utopie marxiste et totalitarisme communiste. (...)
Les mêmes questions se posent, aujourd’hui, à propos des dissidents de l’islamisme. Certains sont sortis de l’islam au risque d’être assassinés ou d’être stigmatisés comme traîtres. D’autres ont été forcées de se marier, de porter le voile, d’endurer les soupçons, les insultes, les calomnies. Elles ont résisté. Pour préférer la rébellion à la soumission, il faut un tempérament d’acier. Un acier que l’on ne tord pas facilement pour faire des alliages. Certains refusent la distinction entre islam et islamisme. Ils parlent même de nouveau fascisme à propos de l’idéologie au nom de laquelle on a voulu les soumettre de façon autoritaire, voire totalitaire. Comment leur demander de nuancer ?  (...)
Fatigués de devoir résister aux démocrates de tous bords en plus des fanatiques, certains finissent par trouver refuge aux Etats-Unis. Comme l’écrivain Salman Rushdie. Comme l’ancienne députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali, qui y travaille aujourd’hui.  (...)
Cette union sacrée pour une Europe qui résiste au fanatisme doit-elle nous amener à abdiquer toute nuance ? Sûrement pas. (...)
Les dissidents eux-mêmes naviguent entre les deux postures, voire en inventent d’autres, toujours plus radicales. Leur demander de se taire nous rendrait complices de ceux qui veulent les réduire au silence. Sacraliser leur parole, se refuser à toute critique, reviendrait à les exfiltrer du dialogue démocratique pour en faire des icônes. Que nous soyons d’accord ou non avec chacune de leurs virgules, nous devons les défendre contre ceux qui préfèrent le silence à la moindre faute de grammaire. Mais nous ne devons pas non plus simplifier notre grammaire. Le rôle des intellectuels est de se battre pour qu’ils puissent de nouveau penser hors de danger. En suscitant l’union autour d’eux. Sans tuer l’esprit critique que l’on veut justement sauver.
Caroline Fourest est essayiste et enseigne à Sciences Po.
© Le Monde

15 février 2008

Merci à Caroline Fourest et Mohamed Sifaoui d’avoir évité le piège Ayaan Hirsi Ali

Le meeting du 10 février de « soutien » à l’icône islamophobe Ayaan Hirsi Ali est un échec patent pour l’intelligentsia soi-disant de gauche caviar qui était venue parader à ses côtés sur la tribune.(...)
Ayaan Hirsi Ali a toujours été de droite, voire de droite extrême, qu’elle y reste ! Et si elle se sent mieux chez Sarkozy, ce n’est qu’un juste retour à l’envoyeur.
On pouvait s’étonner de voir dimanche soir notre amie Caroline Fourest sur la tribune aux côtés d’Ayaan Hirsi Ali. (...)
Quant à Caroline Fourest, elle a su corriger l’ambiguïté de sa présence au meeting de dimanche soir. D’une part, elle a soigneusement éviter de s’afficher avec Ayaan Hirsi Ali dans les radios et les télés, contrairement à d’autres opportunistes. Ainsi, elle se démarquait elle aussi des propos outrageants tenus par l’icône islamophobe contre l’islam et ses fondementaux, et contre la religion d’un milliard et demi de croyants. D’autre part, Caroline Fourest a bien précisé sa position dans une tribune du journal Le Monde, où elle remet l’église au centre du village : si Ayaan Hirsi Ali est excessive, c’est parce qu’elle a souffert physiquement non pas de l’islam, mais d’un obscurantisme et de traditions qui n’ont rien à voir. Caroline Fourest nous explique que ce triste privilège de l’épreuve personnelle ne doit en aucun cas permettre à quiconque d'autre de manquer de respect à l’islam et aux croyants, comme l’ont fait sans aucune retenue les extrémistes de la laïcité et de l’extrême-droite catholique partisans du choc des civilisations chers à Georges Bush et Ayaan Hirsi Ali. (...)
Merci Caroline, merci Mohamed, pour vos sages paroles de respect et de tolérance, qui condamnent sans aucune ambiguïté à la fois les propos inacceptables d’Ayaan Hirsi Ali contre l’islam qui ne font qu’attiser les islamistes et provoquer leurs réactions, et la récupération des souffrances de cette femme à des fins politiciennes et électoralistes par la clique de Sarkozy et celle de Riposte Laïque.
Christiane Duveau


Soutien de Ayaan Hirsi Ali à Geert Wilders


Ayaan Hirsi Ali on Geert Wilders's new anti-Muslim film

Début de l’interview :
La journaliste :
“ Ayaan Hirsi Ali, que pensez du fait que l’auteur de ce film, pas encore terminé, est déjà en train de recevoir des menaces de boycot, de violence …?
Ayaan Hirsi Ali :
« Je pense que cela ne fait que prouver ce que Geert Wilders essaye de prouver : que le coran est un livre intolérant,  et que l’islam, en tant qu’idéologie politique,  est une religion intolérant et une idéologie intolérante : c’est ce que cela prouve. »
4mn02 :
Ayaan Hirsi Ali :
“ Je pense qu’il y a une erreur de conception qui consiste à dire que critique l’islam en tant que système de croyance, est la même chose que le  racisme. » 





Wall Street Journal 11 octobre 2010

In Holland, Free Speech on Trial
·   
Imagine if a leader within the tea party movement were able to persuade its members to establish a third political party. Imagine he succeeded—overwhelmingly—and that as their leader he stood a real chance of winning the presidency. Then imagine that in anticipation of his electoral victory, the Democrats and Republicans quickly modified an existing antidiscrimination law so that he could be convicted for statements he made on the campaign trail.
All of this seems impossible in a 21st-century liberal democracy. But it is exactly what is happening in Holland to Dutch parliamentarian Geert Wilders.
Mr. Wilders came onto the political scene in September 2004 when he broke from the Liberal Party to found the Freedom Party. He did this partly as a response to Turkey's bid to join the European Union, and also in reaction to the rise of political Islam in the Netherlands.
No one has ever accused Mr. Wilders of being diplomatic. He's famously compared the Quran to "Mein Kampf" and described it as a "fascist book," he's called Muhammad "the devil," and he's proposed policies—such as banning the construction of mosques and taxing women who wear the burqa—to halt further Islamification.
At first, Mr. Wilders was dismissed as a far right-wing extremist. But since splitting from the Liberal Party six years ago, his star has only risen. In the national elections held in November 2006, his party won nine seats in parliament. When the Dutch government fell again this year, June elections saw his party take 24 seats in the 150-seat body.
This has spooked Dutch parliamentarians, particularly those wedded to multiculturalism. That's why, in the fall of 2009, they modified Article 137C and 137D of the Penal Code to make it possible for far-left organizations to take Mr. Wilders to court on grounds of "inciting hatred" against Muslims.
Article 137C of the penal code now states that anyone "who publicly, verbally or in writing or image, deliberately expresses himself in anyway insulting of a group of people because of their race, their religion or belief . . . will be punished with a prison sentence of at the most one year or a fine of third category." It continues: "If the offense is committed by a person who makes it his profession or habit, or by two or more people in association, a prison sentence of at the most two years or a fine of fourth category will be imposed."
And so since Oct. 4, Mr. Wilders has filed into court to defend himself in this blasphemy trial. If he loses—and the chances are high, given that the presiding judges haven't been subtle about their bias against him—he will face fines or time in jail. (When Mr. Wilders said he would not speak at the trial, Judge Jan Moors accused him of being "good at making statements, but then avoiding the discussion" they provoke.)
How is it possible that a mature European liberal democracy is prosecuting an elected member of parliament for his political opinions on the most pressing issue of the day—namely, Islamic fundamentalism? There are three main reasons.
First, there is the matter of traditional politicians' discomfort with Mr. Wilders. Historically, the Netherlands has insisted on the idea of "consensus." Though on paper this means compromise, in practice it has meant conformity of thought and a refusal to rock the boat on controversial issues.
No issue has tested this comfortable consensus more than the ascent of Islam, first presented by immigrants from Morocco and Turkey in the 1960s and 1970s, and then by asylum-seekers and refugees from various Muslim countries beginning in the 1990s. Most elites responded by preaching "tolerance." Give Muslim immigrants benefits and wait until they voluntarily integrate, their argument goes. Even if that process would take generations—even when it became apparent that some Muslims practiced female genital mutilation and honor killings, and imams openly urged their congregations to reject Dutch culture and law—citizens were not to criticize Islam.
A growing segment of the population—including Mr. Wilders and me, when I was a member of parliament from 2003 to 2006—doubted this facile and dangerous idea of "tolerance." This upset politicians, professors, journalists and other opinion-makers who tried to make us untouchables.
There were exceptions: Brave people in media, business and even in the military supported me politically, often behind the scenes. Still, I eventually left the country due to a combination of frustration with the campaign of ostracism and the extreme threats I faced from Islamists who wanted to kill me. Mr. Wilders, however, endured.
The second reason Mr. Wilders is on trial is the electoral power of Muslims in the Netherlands' four major cities. During local elections in March 2006, Muslim immigrants for the first time acted as an unofficial power bloc that could make or break a major Dutch party.
The supposed victims of Dutch discrimination were now a force to reckon with. Thus, major parties including Labor and the Christian Democrats—dominant since World War II—now support policies like increased immigration from Muslim countries and welfare benefits for Muslim voters. And they turn a blind eye to the implementation of informal Shariah law, particularly concerning the treatment of women.
Third, there are the efforts of countries in the Organization of the Islamic Conference to silence the European debate about Islam. One strategy used by the 57 OIC countries is to treat Muslim immigrants to Europe as satellite communities by establishing Muslim cultural organizations, mosques and Islamic centers, and by insisting on dual citizenship. Their other strategy is to pressure international organizations and the European Union to adopt resolutions to punish anyone who engages in "hate speech" against religion. The bill used to prosecute Mr. Wilders is the national version of what OIC diplomats peddle at the U.N. and EU.
The implications of this trial are enormous. In the short term, it could bring the simmering tensions between Holland's approximately one million Muslims and the 1.4 million voters who elected Mr. Wilders to a boil. The Netherlands has seen its share of Islamist violence before and could well see violent confrontations again.
On a more fundamental level, this trial—even if Mr. Wilders wins—could silence the brave critics of radical Islam. The West is in a war of ideas against political Islam. If free speech is not protected in Europe, we're already losing.
Ms. Ali, a former member of the Dutch parliament, is a resident fellow at the American Enterprise Institute and the author of "Nomad: From Islam to America—A Personal Journey through the Clash of Civilizations" (Free Press, 2010).
English to French translation
En Hollande, la liberté de parole est en jugement
 

Par Ayaan Hirsi Ali 

Imaginez si un leader au sein du mouvement Tea Party ont été en mesure de persuader ses membres de mettre en place un troisième parti politique. Imaginez-il succéda à une écrasante majorité et que leur chef, il avait une chance réelle de gagner la présidence. Puis imaginez que, en prévision de sa victoire électorale, les Démocrates et les Républicains rapidement modifié une loi anti-discrimination existante, afin qu'il puisse être condamné pour déclarations qu'il a faites durant la campagne. 

Tout cela semble impossible, dans une démocratie libérale du 21e siècle. Mais c'est exactement ce qui se passe en Hollande au néerlandais Geert Wilders parlementaire. 

M. Wilders est venu sur la scène politique en Septembre 2004 quand il a rompu avec le Parti libéral pour fonder le Parti de la Liberté. Il a fait cela en partie en réponse à l'offre de la Turquie à rejoindre l'Union européenne, et également en réaction à la montée de l'islam politique dans les Pays-Bas. 

Personne n'a jamais accusé M. Wilders d'être diplomate. Il est célèbre pour avoir comparé le Coran à «Mein Kampf» et l’avoir décrit comme un "livre fasciste", il a appelé Mahomet "le diable", et il a proposé des politiques-telles que l'interdiction de la construction de mosquées et des amendes pour les femmes qui portent la burqa, pour stopper une plus forte islamisation.

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Associated Press 
Geert Wilders dans un tribunal d'Amsterdam. 

Dans un premier temps, M. Wilders a été rejeté comme une extrême-droite extrémiste. Mais depuis sa rupture avec le Parti libéral il ya six ans, son étoile a seulement augmenté. Lors des élections nationales tenues en Novembre 2006, son parti a remporté neuf sièges au parlement. Quand le gouvernement néerlandais a chuté cette année encore, les élections Juin a vu son parti de prendre 24 places dans le corps de 150 places. 

Cela a effrayé les parlementaires néerlandais, en particulier ceux qui jurent par le multiculturalisme. C'est pourquoi, à l'automne 2009, ils ont modifié l'article 137C et 137D du Code pénal pour le rendre possible pour les organisations d'extrême-gauche pour prendre M. Wilders en justice pour des raisons de "incitation à la haine» contre les musulmans. 

L'article 137c du Code pénal stipule maintenant que toute personne qui «publiquement, oralement ou par écrit ou image, exprime volontairement lui-même dans toute façon insultante d'un groupe de personnes en raison de leur race, leur religion ou de conviction... Sera puni d'une prison phrase de l'année la plus un ou une amende de troisième catégorie. " Il poursuit: «Si l'infraction est commise par une personne qui l'a fait sa profession ou par habitude, ou par deux personnes ou plus en association, une peine de prison d'au plus deux ans ou une amende de quatrième catégorie seront imposées." 

Et donc depuis le 4 octobre, M. Wilders a déposé au tribunal pour se défendre dans ce procès blasphème. S'il perd, et les chances sont élevées, étant donné que les juges présidant n'ont pas été subtile sur leurs préjugés contre lui-il face à des amendes ou une peine de prison. (Lorsque M. Wilders a déclaré qu'il ne parlerait pas au procès, le juge Maures Jan accusé d'être «bon à faire des déclarations, mais en évitant la discussion" qu'ils provoquent.) 

Comment est-il possible qu'une  démocratie européenne libérale poursuite en justice un parlementaire pour ses opinions politiques sur la question la plus urgente du moment, à savoir le fondamentalisme islamique? Il y a trois raisons principales. 

D'abord, il y a la question du malaise des politiciens traditionnels avec M. Wilders. Historiquement, les Pays-Bas a insisté sur l'idée de «consensus». Bien que sur le papier, cela signifie un compromis, en pratique, cela a signifié conformité de la pensée et le refus de faire des vagues sur des questions controversées. 

Aucune question n'a testé ce confortable consensus plus que l'ascension de l'islam, d'abord présent par des immigrants du Maroc et de Turquie dans les années 1960 et 1970, puis par les demandeurs d'asile et des réfugiés originaires de divers pays musulmans au début des années 1990. La plupart des élites ont répondu en prêchant la «tolérance». Donnez des avantages aux immigrants musulmans et attendez jusqu'à ce qu'ils s’intègrent volontairement, tel est leur argument. Même si ce processus prend plusieurs générations, même quand il est devenu évident que certains musulmans pratiquent les mutilations génitales féminines et les crimes d'honneur, et que les imams exhortent ouvertement leurs fidèles à rejeter la culture néerlandaise et la loi, les citoyens n'ont pas de critiquer l'islam. 

Un segment croissant de la population, y compris M. Wilders et moi, quand j'étais membre du parlement de 2003 à 2006, doutent de cette idée facile et dangereuse de «tolérance». Cela met en colère les politiciens, professeurs, journalistes et autres faiseurs d'opinion qui ont essayé de faire de nous des intouchables. 

Il y avait des exceptions: les gens courageux dans les médias, les entreprises et même dans l'armée m'ont soutenu politiquement, souvent dans les coulisses.Pourtant, j'ai finalement quitté le pays en raison d'une combinaison de frustration avec la campagne de l'ostracisme et les menaces extrêmes J'ai fait face à des islamistes qui voulaient me tuer. M. Wilders, cependant, a enduré. 

La deuxième raison du orocès de M. Wilders est le pouvoir électoral des musulmans aux Pays-Bas.   "quatre grandes villes. Lors des élections locales en Mars 2006, les immigrants musulmans pour la première fois agi comme un bloc de pouvoir officieux qui pourrait faire ou défaire un grand parti néerlandais. 

Les victimes supposées de discrimination néerlandais étaient maintenant une force à compter avec. Ainsi, les grands partis y compris le travail et les Démocrates chrétiens-dominante depuis la Seconde Guerre mondiale, maintenant des politiques de soutien tels que l'immigration a augmenté de pays musulmans et les prestations sociales pour les électeurs musulmans. Et ils ferment les yeux à l'application de la charia informel, en particulier concernant le traitement des femmes. 

Troisièmement, il y a les efforts des pays de l'Organisation de la Conférence islamique pour faire taire le débat européen sur l'islam. Une stratégie utilisée par les 57 pays de l'OCI est de traiter les immigrés musulmans en Europe en tant que communautés musulmanes par satellite en établissant des organisations culturelles, des mosquées et centres islamiques, et en insistant sur la double citoyenneté. Leur autre stratégie est de faire pression sur les organisations internationales et l'Union européenne, pour adopter des résolutions punissant  quiconque se livre à «discours de haine" contre la religion. Le projet de loi utilisée pour poursuivre M. Wilders est la version nationale de ce que les diplomates de l'OCI colportent à l'ONU et l'UE. 

Les implications de ce procès sont énormes. À court terme, elle pourrait amener les tensions latentes entre Hollande environ un million de musulmans et les 1,4 millions d'électeurs qui ont élu M. Wilders à ébullition. Les Pays-Bas a vu sa part de la violence islamiste, avant et pourrait bien voir de violents affrontements à nouveau. 

Sur un plan plus fondamental, ce procès -même si M. Wilders gagne- pourrait faire taire les courageux critiques de l'islam radical. L'Occident est dans une guerre des idées contre l'islam politique. Si la liberté d'expression n'est pas protégée en Europe, nous sommes déjà en train de perdre. 

Mme Ali, un ancien membre du parlement néerlandais, est un homme résident à l'American Enterprise Institute et auteur de "Nomad: De l'Islam en Amérique, un voyage personnel dans le choc des civilisations» (Free Press, 2010).



Rabbin Dalsace

"Hélas, la réalité du terrain, c’est la souffrance des homosexuels juifs, l’insulte, les ricanements, les regards entendus et du coup leur éloignement de fait de nombreuses synagogues et cercles communautaires incapables de comprendre et d’accepter qu’un couple homosexuel les fréquente ou emmène ses enfants au Talmud Tora. La réalité de terrain, c’est aussi un fort pourcentage de suicides chez des homosexuels culpabilisés, rejetés, renvoyés à leur identité douloureuse qui les obligerait à rompre avec le reste de la société et même souvent avec leur famille. Dans les milieux juifs religieux, mais donc dans le milieu juif en général du fait de la forte dimension sociale et identitaire du judaïsme, ce désarroi est plus fort qu’ailleurs à cause du sentiment de rejet et de culpabilité. Or la religion ne doit pas être le lieu exclusif de la culpabilisation et du rigorisme, du din ; elle doit aussi être un soutien, un lieu de ressourcement, d’acceptation, d’accompagnement et d’apaisement, un lieu de hessed. Les différentes réactions religieuses auxquelles le grand rabbin mêle sa voix montrent bien l’inverse, un rejet ontologique du fait homosexuel enrobé de quelques déclarations contre l’homophobie. Or, pour les sources juives, sauver une seule vie mérite de revoir tout un système. S’il y a des valeurs à retenir du judaïsme, c’est avant tout celle de l’amour de la vie et du prochain, quel qu’il soit et celle de l’écoute de l’autre, même si cela bouscule nos certitudes. Ne pas suivre ces impératifs, c’est remettre en cause, à mon avis, un des fondements du judaïsme et sa raison d’être. Or, si on accepte ce point de vue sur le rôle du rabbin, le modèle consistorial actuel fait preuve, sauf exception, d’un réel déficit sur le terrain dans toutes sortes de domaines et en particulier vis-à-vis des homosexuels."

David Khayat, cancerologue : " les malades disaient qu'ils voulaient vivre ..."


David Khayat, chef de service à la Pitié Salpêtrière, décrypte les résultat d'une étude sur le cancer et son traitement : "la guérison du cancer est une réalité". 



"La guérison du cancer, une réalité" par Europe1fr


«  dans les années 80,  à l’époque nous n’avions pas la morphine, il y avait le carnet à souche, en France on était encore dans cette idée de la douleur rédemptrice,  et nous quand nous arrivions avec nos chimios des années s80, c’était des poisons, et quand nous prolongions d’un mois la vie de cette femme, les infirmières nous disaient « mais vous devriez avoir honte  de faire ce métier, vous faites souffrir ces femmes, ça ne sert à rien, laissez les mourir », oui mais sauf qu’on les laissaient mourir dans le bout du couloir sans s’en occuper, et puis petit à petit les choses ont changé parce que au-delà des cris de ces malades on a entendu ce qu’ils avaient à nous dire, et ce qu’ils nous ont dit à ce moment là dans les années 80, c’était qu’ils voulaient vivre, c’était que même si le prix à payer pour vivre un mois de plus, cétait 4 ou 5 cures de chimio, de la chimio des années 80, eux ils la voulaient, et ça a changé le regard du corps médical, sur cette maladie et sur les malades, … et c’est là qu’on a inventé les soins palliatif, à gérer mieux la douleur, à se passer du carnet à souche, à arrêter avec cette idée stupide de la douleur qui va rédempter les péchés etc, et petit à petit on a créé ces services de cancérologie.  …