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COVID et CRIMES

Mensonge islamique à l'attention des lesbiennes, gay et trans

Photo : Pierre et Gilles



Le Monde a publié un texte d'apparence conforme au crédo des droits humains et de la lutte contre l'homophobie, sous la signature de deux philosophes, d'un rabbin et de Tarik Oubrou.







http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/17/appel-contre-l-homophobie-et-la-transphobie-par-olivier-abel-jean-claude-guillebaud-tarek-oubrou-rivon-krygier_1320275_3232.html
Point de vue
Appel contre l'homophobie et la transphobie, par Olivier Abel, Jean-Claude Guillebaud, Tarek Oubrou, Rivon Krygier

Pour qui sait lire et décoder la propagande islamique, ce texte est une manifestation de plus du mensonge par omission, dissimulant dans l'emprunt aux concepts occidentaux :
- une occultation du contenu de l'islam et des intentions de ses militants,
- ainsi que des attaques contre les occidentaux.

Ce texte condamne les "violences homophobes", tout comme par ailleurs, un Tarik Ramadan condamne les "violences conjugales".
Le mensonge consiste à omettre de préciser, que les peines frappant les femmes désobéissantes comme les homosexuels, ne peuvent en aucun cas, selon la conception islamique, est considérées autrement que comme de juste et saintes punitions selon les ordres d'Allah, et en aucune façon comme des "violences".
Il y a donc un mensonge délibéré sur ce que prône le signataire musulman de ce texte : en aucun cas il ne condamne la répression de l'homosexualité par l'islam, il se contente de parler de "violences", donc d'un qualificatif que par définition on ne saurait appliquer aux justes actes d'obéissance à la loi d'Allah que sont les châtiments de la charia.

Ce texte applique ici le même procédé que les déclarations des droits humains islamiques, qui reconnaissent tous les droits humains mentionnés par la déclaration de 1948, à la seule précision près, qu'ils doivent s'exercer ... conformément à la charia, qui elle les nie quasiment tous.

Ce texte s'élève ensuite vigoureusement contre l' "ordre moral" religieux. Or qu'est ce que cet "ordre moral", sinon un concept strictement occidental, des partisans comme des adversaires d'une conception du monde, incluant l'existence d'une "vérité" divine ou naturelle, d'une "morale naturelle".

En aucun cas il n'appartient aux concepts islamiques, il n'y a donc aucun risque de confusion entre la "charia", la voie d'Allah, et l'"ordre moral" des chrétiens "égarés" et des juifs "faussaires"...

Donc en critiquant l' "ordre moral", c'est aux religions et morales occidentales, et uniquement à elles, que Tarik Oubrou s'attaque, il n'a pas l'ombre d'une parole contre "le saint coran" et la sunna de son "prophête-paix-et-bénédiction-sur-lui".

Nous voyons ici une manifestation de plus de la pratique de la "dissimulation", de la restriction mentale qui permet le mensonge par omission, dans le cadre du "jihad par la langue", de l'effort pour l"'appel" à La religion, l'unique vraie selon l'islam, c'est à dire l'islam.

Ce que les gens de culture chrétienne, de la culture chrétienne de la "bonne nouvelle", du mépris du mensonge, ont du mal à comprendre, est que pour les musulmans croyants, la tromperie est parfaitement justifiée dans le combat pour faire triompher l'islam, pour eux dans ce cadre là, il n'y a de mensonge que pieu.

Gageons que les gays et lesbiennes seront transportées de joie devant tant d'amour et de tolérance, et se laisseront charmer par ce beau discours sans l'ombre d'une hésitation ou d'un doute.



Voici les propos tenus par ailleurs par Tarik Oubrou :

(extraits de la transcription d'une conférence de Oubrou faite par "Islamisation.fr") :

« Le Califat qui est le symbole de la réunion et de l’union de toute la communauté, c’est le symbole de la force des musulmans. Un 2 mars 1925 le Califat est déclaré abolit par Mustapha Kemal connu sous le nom de Atatürk, c'est-à-dire le père des turcs, qui est un juif d’origine et qui s’est déguisé en musulman. La oumma se trouve alors dans une situation illégale […] car le Califat est une obligation, et la réunion des musulmans, l’union autour de ce Calife est une obligation »

« La première règle parle d’un islam global qui touche à tous les domaines de la vie […] l’islam est une organisation c’est un ordre des choses qui touche à tous les phénomènes et à tous les champs de la vie […] cette notion a suscité la surprise de la communauté, parce que pour beaucoup de musulmans l’islam est réservé aux vieux, est réservé aux mystiques, dans un petit coin de la mosquée, en dehors de la mosquée tu peux vivre ta vie. L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays […] il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières […] la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam. Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. »

« La politique est une donnée, est une partie, est un élément de l’islam. Le Prophète était un chef d’Etat. »

« Il (le Calife) dirige la vie par la religion, il dirige les relations entre les hommes par la religion. Et quand on dit la religion c’est pas dans le sens ecclésiastique, ni judaïque du terme. La religion en islam elle a toute une autre signification, c’est une manière de vivre c’est une conception des choses, c’est un mode de vie selon la volonté d’Allah »

« L’imam Al-Banna veut qu’on soit comme des salafistes car on interprète pas, car l’interprétation peut prêter à l’abus, par conséquence on peut risquer d’abolir une caractéristique (des attribus de Allah)» Tout est à pendre au premier degré dans le Coran « on entre pas dans le comment car c’est un champs qui est hors de portée par rapport à notre raison. Ce n’est pas une innovation de la part de Al-Banna car c’est une attitude qui a été adopté par Muhammad et ses compagnons »

« Tout homme qui réfute un verset formel du Coran, ou bien qui interprète un verset du Coran abusivement est considéré comme en dehors du cercle de l’islam »

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