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COVID et CRIMES

Taslima Nasreen : nouvelle interview par Alexandre del Valle



http://blog.alexandredelvalle.com/archives/295-Entretien-exlusif-avec-Taslima-Nasrin.html


A la différence de prétendu-e-s antiracistes, ou de prétendus anti "essentialistes", qui se rendent complices des musulmans militants en dressant des actes d'accusation de "racisme", contre les opposants à l'islam, Taslima Nasreen n'hésite pas un instant à condamner l'islam lui-même - et d'ailleurs toutes les religions avec ... mais elle précise que seuls les partisans de l'islam l'ont menacée de mort pour avoir critiqué leur religion.




A. D. V. — Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, basé à Genève, a &eac ute;mis une résolution le 27 mars 2008 qui limite la liberté d’expression en cas d’« islamophobie ». Comment réagissez-vous à cette initiative ?
T. N. — Cette résolution fut une très mauvaise nouvelle pour moi. En condamnant le « blasphème » et en tentant d’assimiler la critique des religions à la « diffamation » ou au « racisme », ce texte signe purement et simplement l’arrêt de mort de la liberté d’expression — une liberté d’autant plus fondamentale que c’est d’elle que découlent toutes les autres formes de liberté.

A. D. V. — Ne doit-on pas limiter la liberté d’expression en cas d’atteinte grave à la dignité des croyants ?
T. N. — Non. Il ne doit pas y avoir de limites à la liberté d’expression. La lutte contre l’« islamophobie » est un instrument politique au service des fondamentalistes islamistes. Elle vise à faire taire les personnalités qui défendent la laïcité et qui dénoncent les crimes de l’islam et surtout de l’islamisme. Étonnamment, alors qu&r squo;il est permis critiquer le christianisme, le judaïsme, l’hindouisme, le bouddhisme et des centaines de « ismes », l’islam, lui, est intouchable !
Or sans liberté de blâmer, aucun progrès n’est possible dans les sociétés islamiques. On ne devrait ressentir aucune crainte à risquer d’être qualifié d’« islamophobe ». La critique de l’islam n’est pas uniquement nécessaire pour les non-musulmans ; elle l’est surtout pour les musulmans eux-mêmes. Tous ceux qui se proclament « pro-musulmans » et qui aiment les peuples de l’islam ne devraient pas encourager les musulmans à adopter des lois anti-femmes fondées sur la religion. Les peuples des États musulmans devraient, au contraire, se battre pour la laïcité et la sécularisation, et s’employer à dissocier la religion de l’État.


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LETTRE D'UN ALGERIEN , EX MUSULMAN, A RIPOSTE LAIQUE :


Islam et islamisme
Je suis algérien,vivant en Algérie.Je suis de culture algérienne et sans aucun complexe vis à vis de l’occident.Mon père était du FLN et ancien combatant .Je précise mon identité pour éviter d’être accusé d’assimilé ou je ne sais quoi. Vivre en pays islamique est un cauchemar quotidien.Chaque jour est une perte d’espoir,une aberration de plus,un non sens...Cette religion est plus que totalitaire,elle est con,absurde.On doit se soumettre totalement, sans condition, à un Dieu terriblement jaloux des autres Dieux,impitoyable ,sinon c’est l’enfer éternel.Les dogmes de cette religion vous isolent définitivement des autres êtres humains non musulmans.L’islamisme ressemble à l’idéologie nazie dans sa haine absolue envers l’autre,du juif,du chrétien,du mécréant.... J’étais musulman jusqu’au jour où j’ai commencé à réfléchir en voyant les massacres du FIS et du GIA.Depuis j’ai compris que cette religion de bédouins incultes et prédateurs est fausse et ne peut donner que le malheur aux humains. Devenu totalement athée j’ai peur pour la France,ce pays que j’aime bien,qu’il devienne comme cette Algérie peuplée de fous d’Allah .Mon Algérie à moi est morte,assassinée par l’intégriste islamique. Il faut combattre les islamistes comme vous avez combattu les nazis ,il y va de votre survie en tant d’occidentaux et d’hommes libres et sains d’esprit.Ydjek

Sur le même thème :
Ma réponse au texte de Pierre André Taguieff publié dans Riposte laique n°105

http://www.ripostelaique.com/Preface-du-livre-de-Matthias.html
Réponse à Pierre-André Taguieff,

P-A. Taguieff écrit : « On connaît la formule de l’illusion islamiste : « L’islam est la solution ». À force d’en interdire la critique, c’est une tout autre formule qui risque de s’imposer aux non-musulmans : « L’islam est le problème ». Avant qu’il ne soit trop tard, il faut réaffirmer, avec les musulmans « éclairés », que seul l’islamisme est le problème. »
Il se trompe parce qu’il parle en sociologue ou historien, et non en juriste/théologien du droit islamique.

On peut dire (en sociologue ou historien) que les « mouvements islamistes » sont le premier problème, et pas « l’attitude du musulman de base » qui s’intitule « musulman parce qu’il est « né » de parents musulmans, (du moins cette attitude n’est pas le problème jusqu’au moment où son inertie en fait un outil des premiers). Mais on ne peut pas dire (en théologien/juriste) que les textes islamiques fondamentaux et leurs jurisprudence reconnue elles-mêmes, n’édictent pas une idéologie et des normes dangereuses, incompatibles avec la paix et les droits humains, à l’instar d’autres fascismes ou religions barbares.

Il suffit de comparer le paragraphe de Taguieff avec la lettre que vous publiez dans le même numéro de l’algérien « musulman devenu athé » Ydjek, pour comprendre l’erreur et l’incohérence de Taguieff.
Ydjek, comme d’autres, est musulman « sociologiquement »… jusqu’au moment où il entreprend une recherche critique sur l’islam, et s’aperçoit que « l’islam est le problème », autrement dit, que la doctrine islamique, le droit islamique, de part son contenu spécifique, dresse les musulmans contre les autres êtres humains et constitue une prison totalitaire pour les musulmans de base eux-mêmes, placés sous la coupe des « islamistes ».

On ne peut pas à la fois défendre la « critique de l’islam » et affirmer qu’il faut prévenir que l’on conclut que « l’islam est le problème ». La « critique de l’islam » amène toutes les personnes honnêtes, dans un temps plus ou moins long, quelle que soit leur origine, à s’apercevoir que l’islam est bien le problème, comme d’autres théories ou religions fascistes ou totalitaire l’ont été. Ainsi Magdi Allam, ainsi Taslima Nasreen, et d’autres.

A quel péril aboutira le fait de dire que « l’islam est le probleme » : à la situation apocalyptique (c’est ironique) que décrit Pascal Hilout http://www.ripostelaique.com/M-Sifaoui-un-ami-qui-a-tort-de.html, … un enterrement de première classe avec abandon des livres de l’islam sur un rang de nos bibliothèques historiques : « Et si cette grande religion meurt suite à cette opération, c’est qu’elle n’est plus viable. Comme nous ne sommes pas ingrats, nous lui réserverons une des plus belles places à côté des plus grandes figures de l’Histoire. Je crois que tous les musulmans finiront par en faire le deuil et n’en seront que plus libres et plus émancipés ».

Ce qu’il faut « avant qu’il ne soit trop tard », c’est que les démocrates se réveillent pour dénoncer l’islam et désislamiser chacuns respectivement leurs pays.

Elisseievna

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