Article épinglé

COVID et CRIMES

Christine de Pisan

[v.1364] - [v.1431]
Christine de Pisan est une des rares figures féminines de la littérature française du Moyen Âge.




















"Réponse implicite à La Cité de Dieu de saint Augustin, récemment traduite, son "Le Livre de la Cité des Dames" reste le meilleur témoignage de son féminisme lucide et humaniste.

Le livre, inspiré des Œuvres de Boccace, est conçu comme un dialogue entre maître et élève. Raison, Justice et Droiture invitent Christine à bâtir une ville destinée à abriter les femmes illustres du passé et les dames vertueuses de tout temps, dans un monde fait pour les hommes. Symboliquement, les livres des prédécesseurs sont les pierres, le matériau préparatoire de la cité nouvelle. Parmi les quelque trente copies connues du texte, ce célèbre exemplaire porte la signature de son possesseur, Jean de Berry (1340-1416), grand bibliophile de la Maison de Bourgogne. "




Christine de Pisan construit les murailles de la Cité des dames avec Raison
Christine de Pisan et Justice accueillent la Vierge et les Saintes
Christine de Pisan et Droiture invitent les dames élues à entrer dans la Cité.




CHANSON DE LA PASTOURE
Il n’est si joli métier
Que de mener en pâture
Ses agneaux sur la verdure,
Jamais je n'en changerai.
Qui verrait ces bergerettes
Et ces plaisants pastoureaux
S'entr'aimer par amourettes,
Tresser des fleurs en chapeaux,
Il dirait qu'il n'est sentier
Ni voye qui soit si pure,
Jamais d'autre n'aurait cure
Mais s'en voudrait contenter ;
Il n'est si joli métier.
Ces pastours sur leur musette,
Au gazouillis des oiseaux,
Vous disent des bergerettes
Et des beaux motets nouveaux ;
Ils aiment de coeur entier ;
Au son de leur turelure,
Dansent tant que l'été dure,
Autre ébat n'ont le penser.
Il n'est si joli métier.

Marie-Jo Bonnet


Les femmes dans l'art : Qu'est-ce que les femmes ont apporté à l'art ?Editions La Martinière octobre 2004

Les Femmes dans l'art est riche de quelque 200 œuvres, qui mettent au jour l'apport de la création " féminine "

http://www.sylvie-rousseau.com/amour/antisexisme/mariejobonnet.htm
Docteur en histoire (université de Paris VII) et spécialiste d’histoire culturelle, Marie-Jo Bonnet est également écrivain et conférencière.
Elle est la première à soutenir une thèse sur le lesbianisme en 1979. Elle participe la même année à la fondations des Gouines rouges, et participe au "Mouvement".

Cf Livre : "Les années-mouvement : libération des femmes" par Françoise Picq (1993)

Delphy & le Monde diplo

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=Fok4DoVgwpA
Christine Delphy, féministe célèbre et célébrée "la lutte par les opprimées pour les opprimées"... Une des initiatrices des "Indigènes de la République" http://lmsi.net/spip.php?article411, mouvement dont la porte parole, Houria Bouteldja, demande que l'on "rééduque les blancs, les sous-chiens" Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=t6-FQuzhrwM . Mais qu'allait elle faire dans cette galère ...?

Vladimir Volkoff

http://revuelesepees.free.fr/articles_5.htm#Centenaire Qu'est-ce que l'esprit mousquetaire ? C'est, me disait-on récemment, « un esprit de service et d'insolence ».
Dans cette perspective, qu'est-ce qui compte pour un mousquetaire ? La vie ? Sûrement pas. La morale ? Encore moins. L'amour ? Peu… Mais l'amitié, oui. Le courage physique bien sûr. L'honneur (ou plutôt une certaine idée de l'honneur), plus que tout. Et dans ces conditions, est-ce que l'esprit mousquetaire peut signifier quelque chose aujourd'hui ou est-il à ranger définitivement au placard paléontologique ? Lorsque j'écrivais – il y a quarante ans environ – un roman intitulé Les mousquetaires de la République, je voulais monter que les sociétés ont les mousquetaires qu'elles méritent, et que, si la royauté était favorable à l'éclosion de cet "esprit de service et d'insolence", la république avec sa préférence délibérément accordée à la quantité plutôt qu'à la qualité, son civisme égalitaire débilitant, la mollesse invétérée de ces mœurs urbaines, ne pouvait produire que des mousquetaires idéalistes mais inefficaces, rebelles éphémères bientôt domptés. ..... Rapidement, la République a retrouvé sa vocation qui est fondamentalement bourgeoise, et on ne sache pas que la bourgeoisie ait jamais été riche d'inspiration. ... Il y a à notre époque, toute une Weltanschauung-guimauve, qui fait du mousquetaire un personnage odieux pour les uns, ridicule pour les autres. Le mousquetaire, par définition, n'est pas "politiquement correct" ; quant aux « Droits de l'homme », pardonnez-moi, mais il s'en tamponne le coquillard. Il n'y a pas d'homme pour lui qui ne sache tenir une épée, et aux droits il préfère insolemment les passedroits. Imaginez-vous un mousquetaire ne mettant pas flamberge au vent devant un défilé de grévistes ou une parade de Gay pride ? Et pourtant… Et pourtant il ne se peut pas que ce mélange de panache et d'inconscience, de respect et de mépris, de dérision et de vénération, ait complètement disparu de l'âme humaine – de l'âme française pour être plus précis. Qui sont les mousquetaires d'aujourd'hui ? Oh ! Il y a toujours les hommes courageux, depuis les médecins sans frontières jusqu'aux chuteurs opérationnels ou aux nageurs de combat, mais ont-ils la légèreté de leurs ancêtres, leur élégance méprisante, leur dédain de toutes les conventions, y compris la mort ? Ont-ils cette qualité suprême que Hemingway appelait – expression à peu près intraduisible – grace under stress ? Il n'est pas interdit d'en douter. Non, si l'esprit mousquetaire peut encore servir de notre temps, c'est sans doute de façon plus intériorisée. Il consisterait essentiellement, me semble-t-il, à conserver son indépendance d'esprit dans l'univers de la pensée unique. À choisir les causes que l'on sert sans accorder de considération à leur popularité. À dire ce que l'on pense sans égard pour les idées reçues et les opinions à la mode. À faire un usage judicieux – et au besoin excessif – de l'esprit de contradiction. À ne céder à aucune forme de vénalité. À savoir se montrer guelfe parmi les gibelins et gibelin parmi les guelfes. À appeler un chat un chat et un fripon, si haut placé qu'il soit, un fripon. À ne se laisser impressionner par rien ni personne. À avoir sa propre hiérarchie des valeurs sans se soucier de celle des autres. À répartir le service et l'insolence selon le mérite des uns et des autres. À savoir se choisir une reine qui soit assez noble et belle et un cardinal qui soit assez ignoble et puant. Les ferrets de diamant sont à ce prix là.

Taslima Nasreen en Inde

Nouvelle menace de mort "fatwa" contre Taslima Nasreen par des musulmans indiens :
http://www.mid-day.com/news/nation/2007/august/162599.htm

Les fantômes d'Ecosse


Fanny Truchelut : La Halde et le Tribunal Administratif




Reb Sichel ( L'ami Fritz, Erkmann-Chatrian)
... La France "intolérante" ?





Le procès de Fanny Truchelut aura lieu le 2 octobre au Tribunal d'Epinal à 14h.


Dans la décision ci dessous, critiquée par Regard de Femmes (voir message précédent), la HALDE fait prévaloir le droit à la liberté religieuse sur le droit à l'égalité des femmes, dont le voile signifie la négation, entre autres significations pro-discriminations et anti-démocratiques.

Alors que le port du voile représente en lui même une atteinte à l'ordre public français, sinon un acte de subversion.


Rappelons le devoir qu'a le juge de rechercher la signification des symboles, devoir rappelé par le Commissaire du Gouvernement dans un autre affaire de voile portée devant le Tribunal administratif, qui conclue que le port du voile représente en lui-même une atteinte à l'ordre public français :


" Donner du sens est ce que fait tous les jours un juge, un sens à un mot, une parole, un sens à un comportement, et cela est dans la nature même de l'acte de juger. Pourquoi la circonstance qu'un insigne soit qualifié de religieux ou même soit clairement tel suffirait-elle pour faire obstacle, par principe, à une recherche de signification, recherche qui est une opération de qualification juridique et qui est donc encore du droit, qui est purement du droit ?

Vous êtes donc tout à fait fondés à chercher, et à dire le cas échéant, ce que signifie un symbole religieux, ce qu'il signifie pour ceux qui l'arborent et ce qu'il signifie pour ceux qui le perçoivent (et découvrir éventuellement ce qui s'avance masqué derrière les apparences du religieux).

II est quand même étonnant que l'on puisse trouver assez de sens à un insigne pour le tenir pour religieux mais pas assez pour connaître ce qu'il exprime !

Et ne nous dit-on pas par ailleurs que bien évidemment il ne saurait être question d'admettre des insignes qui porteraient, par le seul fait d'être portés, par eux-mêmes en quelque sorte (ce "par eux-mêmes" cheville de tous ces raisonnements) qui porteraient atteinte aux grands principes.

Fort bien mais cela suppose de donner un minimum de sens à ces insignes et quelle attitude adopter devant les sectateurs du soleil soutenant que la svastika tournant dans le bon sens n'est qu'un symbole solaire, ou devant eux qui arborant une croix celtique feraient valoir que cette forme de la croix n'est pour eux que le support privilégié de l'art irlandais des entrelacs.

II faudrait bien alors accepter de donner un sens aux choses. Pour ce qui nous concerne, nous nous reconnaissons ce droit et pour ce qui est de l'insigne religieux aujourd'hui en cause nous soutiendrons qu'il a au moins trois significations
• la signification d'un acte, non de prosélytisme, mais de pression sur les correligionnaires ou supposées telles de celles qui arborent ce foulard;
• une signification politique;
• et la signification de l'affirmation par celles qui le portent d'un système de valeurs incompatibles avec l'ordre public au sens précédemment exposé.

Lorsque comme c'est le cas de l'espèce il ne correspond à aucune tradition du pays d'origine et lorsqu'il n'est pas généralement porté par les adeptes d'une religion, le port d'un insigne religieux est nécessairement revendiqué comme une obligation qu'impose le strict respect d'une religion et a donc nécessairement le sens d'un reproche implicite à ceux qui ne le portent pas. II constitue par lui-même de la part de celui qui le porte et s'affirme ainsi comme plus pur, plus intègre plus religieux une pression sur les autres adeptes de la même religion. Pour reprendre l'expression de Camille Lacoste-Dujardin dans un article de la revue Hérodote il est pour eux ou pour elles la réactivation d'un remord.

En deuxième lieu, le port dans ces conditions de ce foulard islamique a aussi, indéniablement, la signification d'une communion idéologique avec des mouvements qui même s'ils ne sont pas toujours extrémistes dans les moyens qu'ils prônent ont pour projet la subversion de nos principes politiques.

En troisième lieu : le port de ce foulard est l'illustration d'une conception du statut de la femme qui heurte non pas seulement; ce ne serait pas suffisant, l'idée que l'on se fait en Occident depuis quelques décennies des droits politiques et sociaux des femmes, mais, beaucoup plus profondément, la conception, qui domine notre civilisation, d'une égalité fondamentale des hommes et des femmes et d'une liberté personnelle de celle-ci exclusive de toute soumission de principe à un homme, père, frère, époux. C'est cette égalité et cette liberté de principe qu'expriment depuis des siècles, même si la portée des droits concrètement reconnus aux femmes a pu varier, nos pratiques judiciaires, nos règles successorales ou nos usages matrimoniaux (usages illustrés par ce qui est une des marques de notre civilisation, le refus de principe de la polygamie). "


Comparez ces propos avec l'argumentaire de la Halde, qui excuse tout au nom d'un refus de la discrimination "en raison de la religion", sans s'interroger le moins du monde sur le contenu de cette religion et des comportements de ses adeptes.
Ce qui la conduit à justifier des comportements contraires à l'ordre public français et à condamner ceux qui s'opposent à la violation de l'ordre public français, et non ceux qui le violent délibérément !!!

Le Commissaire du Gouvernement achevait ses conclusions en disant :

"II faut affirmer qu'il n'y a pas de dignité dans l'inégalité et l'asservissement, même revendiqué. Affirmer aussi qu'un individu n'a pas le droit de renoncer à sa dignité.

Un libéralisme qui devient trop syncrétique se dégrade en une tolérance sans principe et, rapidement, c'est à la notion même de dignité de la personne humaine que l'on ne sait plus donner de sens. "


"C'est pourquoi au bénéfice de l'ensemble de ces observations nous concluons à ce que, refusant de désavouer des fonctionnaires qui ont su reconnaître leur devoir et qui ont eu le courage de le faire vous rappeliez les principes de notre Etat et les valeurs de notre civilisation "

De même une simple citoyenne qui a su reconnaître son devoir et eu le courage de le faire, devrait être honorée par la République, et non se voir ainsi accusée ...

La Halde a t elle oublié les bases et principes de notre droit, pour s'en tenir à l'apparence des mots, sans examiner leur sens et la réalité à laquelle ils se réfèrent ?

http://www.halde.fr/


http://www.halde.fr/discriminations-10/deliberations-halde-99/au-refus-10185.html

"Délibération relative au refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte un voile n° 2006-133 du 05/06/2006
La HALDE considère que le refus d’un hôtelier de louer une chambre à une cliente au motif que celle-ci porte son voile constitue une différence de traitement à raison de la religion. L’hôtelier se prévaut du règlement intérieur affiché dans chaque chambre interdisant " Tout signe ostentatoire d’appartenance à un parti politique ou à une religion " au sein de son établissement en considérant qu’il s’agit d’une application du principe de laïcité. Or, la loi 2004-228 du 15 mars 2004 sur la laïcité ne porte que sur les écoles, collèges et lycées de l’enseignement public, et ne saurait être étendue aux autres usagers d’autres services. Les articles 225-1 et 225-2 du code pénal prohibent la discrimination lorsqu’elle consiste à refuser ou à subordonner la fourniture d’un service à une condition fondée sur l’apparence physique ou sur l’appartenance vraie ou supposée à une religion déterminée ou à raison des opinions politiques. Le Collège de la HALDE a décidé d’informer le procureur de la République des faits constitutifs du délit portés à sa connaissance et de rappeler à l’hôtelier les termes des dispositions applicables en matière de fourniture de biens et de services."

Fanny Truchelut : Regards de Femmes

http://www.regardsdefemmes.com/

L'association Regards de Femmes critique les décisions de la Halde, prises en juin 2006,

Ces décisions ont été prises à peine deux mois avant qu'une famille de Lyon, ne réserve une chambre dans un petit gite du fin fond des Vosges, tenu par Fanny Truchelut et son mari, avant de se présenter en voile.
Le site du gite montre une photo de salle de bain ornée d'une femme nue, et une photo de la salle de convivialité (le salon commun).

La HALDE "recommande" des codes vestimentaires discriminatoires et sexistes
Réponse de la HALDE
Lettre de JazzHot
L'acharnement de la HALDE à vouloir légitimer "le voile islamique"
Lettre de Regards de femmes au Ministre de l'éducation nationale
Lettre d'Histoires de mémoire à la HALDE
Message de Jean-nöel Laurenti à la HALDE
Lettre de Monsieur Benjamin à la HALDE
Lettre du Comité Ornais de Défense de la Laïcité (CODL) auditionné par la commission Stasi
Lettre de Martine Sautereau
Déliberation 117 du 14 mai 2007 pour le voile islamique
Lettre à la HALDE
Lettre au Garde des Sceaux
Note du Ministère de la Justice
Lettre à Louis Schweitzer de Anne Zelensky
Réponse de la HALDE
Réaction à la réponse de la HALDE

Fanny Truchelut : Respublica

Respecter les non-croyants et les laïques
Par Évariste Mercredi 23 août 2006
article publié dans la lettre 464

(...)
En vacances, lors de marches en montagne, nombre de promeneurs sont confrontés à la présence, sur les sommets, de gigantesques croix chrétiennes. Je connais quelques amis qui ne supportent pas cela, et qui font parfois le nécessaire pour ne plus avoir à le supporter..
(....)
En vacances, quand on a marché longuement dans nos superbes montagnes, on peut espérer, le soir, bénéficier d'un repos mérité et paisible dans un sympathique gîte d'étape. Pourtant, dans les Vosges, cela a été un peu plus compliqué, le 11 août dernier. Le propriétaire du gîte a été confronté à la présence de deux femmes voilées, qui avaient réservé sur Internet cinq places. L'homme a demandé aux femmes de retirer leur voile dans les lieux publics (télévision, déjeuner), en leur précisant que, dans leur chambre, elles faisaient ce qu'elles voulaient, mais qu'elles devaient respecter la neutralité d'un lieu public. Refus des deux femmes, qui ont quitté immédiatement les lieux, et ont porté plainte dès le lendemain à la gendarmerie, soutenues bien sûr par le Mrap, qui s'est constitué partie civile, voyant là une discrimination raciale. Le propriétaire, qui affirme bien entendu qu'il n'y a là aucun racisme, mais simplement le respect de la laïcité, risque, si la thèse du Mrap était retenue, deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.
Cette affaire, naturellement, en inclut beaucoup d'autres. D'abord, le voile est-il seulement une question religieuse ? Je fais partie (mais le débat est ouvert) de ceux qui pensent qu'en le situant sur la seule question religieuse, on passe à côté de l'essentiel. Pour moi, le voile est le symbole de l'oppression des femmes, et le signe visible de l'inégalité hommes-femmes. Il est, d'autre part, l'uniforme de l'intégrisme islamique, et son nombre grandissant montre l'ampleur de l'offensive de cette mouvance.
Je suis agressé chaque fois que je vois un voile, et je ne supporterai pas, à la fin d'une balade de montagne, de devoir manger dans une salle commune en face d'une personne qui m'impose sa vision réactionnaire de la société par sa tenue.
Je me rappelle, jeune étudiant, dans les années 1975, avoir été confronté dans un train à des voyageurs qui portaient tous les matins des badges et des maillots : " Avorter, c'est tuer ". J'avais vis-à-vis d'eux la même réaction de violence, je ne supportais pas le modèle de société qu'incarnait leur tenue et leur message.
Aujourd'hui, quand je croise une voilée, j'essaie de m'en sortir par l'humour. J'avoue que des pensées impures me traversent l'esprit, car je vois tout de même la bouche de la bougresse. Je me suis toujours dit qu'un jour, il fallait que je me paye cette audace : lui demander de cacher sa bouche, pour protéger mon imagination débordante de pensées concupiscentes impures dont ses lèvres visibles sont seules responsables.
Je ne peux pas dire cela aux nouvelles Belphégor, voilées de la tête aux pieds, gantées, dont on ne voit pas un centimètre carré de la peau, sinon une minuscule fente de deux millimètres à hauteur des yeux. Comment faire de l'humour et de la dérision devant un tel spectacle ? Lui demander si elle porte un string en dessous ?
A part cela, comment de telles tenues, qui avaient ému les Français quand des images venues d'Afghanistan avaient révélé la mode vestimentaire des femmes conçue par les Talibans, peuvent-elle s'installer de plus en plus en France, sans guère susciter de protestations ?
De même, ma fille va rentrer à l'université cette année. Elle était protégée, l'an passé, au lycée, de toute présence de signes religieux ou discriminatoire. Cette année, elle peut être confrontée à des élèves voilées. C'est consternant que cela soit possible.
Je n'ai aucune formation de juriste, et ne suis donc pas un spécialiste du droit, de ce qu'il est possible de faire, et des précautions à prendre. Je sais aussi que le droit évolue en fonction du rapport de forces. Mais enfin, les Turcs réussissent à interdire le voile à l'université, la Cour européenne des droits de l'Homme leur donne raison, et nous, en France, on n'arrive pas à régler ces problèmes là ?
Je sais que ces questions suscitent des débats importants chez les laïques, et que certains d'entre eux craignent, par excès de rigueur législative, une conception de la société qui soit liberticide, et contraire aux principes laïques. Ces inquiétudes les honorent, car en aucun cas la laïcité ne doit se confondre avec la volonté d'éradiquer les religions, quelles qu'elles soient.
La laïcité, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle doit aussi préserver le droit des non-croyants, ou des croyants laïques qui ne veulent pas voir la foi s'afficher dans l'espace public.
Nul doute que d'autres situations que celle de notre ami d'Antibes, où que celle du gîte des Vosges, verront le jour prochainement. Il faudra bien alors affiner certaines lois, définir des règles qui permettent à chacun de vivre ensemble, et mettre des limites à certains comportements et à certaines tenues vestimentaires qui, selon moi, ne peuvent avoir leur place partout.
Ce débat, comme bien d'autres, doit être mené sereinement.
Vous pouvez faire confiance à Respublica, qui a montré ces dernières semaines sa capacité à aborder, sans se laisser intimider, des sujets aussi peu consensuels que " prostitution et proxénétisme ", " Sans-papiers et République ", " Peut-on manifester pour la paix avec le Hezbollah ", pour mener celui-ci, et bien d'autres, tout-au-long d'une année électorale où la pêche aux voix peut être porteuse de toutes les dérives démagogiques et anti-laïques.
par Évariste


Combat laïque
Les suites de " l'affaire du gite des Vosges "
Par Bruno Ledoux Vendredi 1 septembre 2006
article publié dans la lettre 466

Dans Respublica numéro 464, Evariste évoquait ce qui s'était passé le 11 août dernier, dans un gite situé à Villerupt, dans les Vosges.
Ayant loué par internet, une femme de 27 ans, Houria, vivant en région parisienne, s'était présentée avec un voile sur la tête, ainsi que sa mère.
La propriétaire, Fanny Truchelut, lui avait fait savoir qu'elle pouvait mettre son voile dans sa chambre, mais que dans les lieux communs (salle télévision et lieu de restauration), elle devrait le retirer, par respect pour les autres personnes présentes
Devant le refus d'Houria, les propriétaires lui ont remboursé ses arrhes, et la jeune femme a quitté le gite avec sa mère et trois autres personnes.
Affaire classée ? C'était sans compter sur la presse locale, et surtout la section locale du Mrap.
Tandis que l'Est Républicain, sans vergogne, titrait " Discrimination raciale dans un gite ", les émules locaux de Mouloud Aounit, par la voix de Claude Gavoille, déposaient plainte contre le couple Truchelut, pour discrimination raciale.
La présidente du Mrap des Vosges, dans " Le Parisien " du 19 août, tiendra des propos qui devraient la discréditer à tout jamais : " D'une manière générale, les actes de racisme se multiplient. Nous avions eu à l'automne du vandalisme au cimetière de Remiremont (...) Une réaction comme celle des propriétaires de Villerupt s'inscrit dans ce contexte ".
Le Mrap égal à lui-même ! Tout se vaut, il ose mettre le même sac un acte raciste et antisémite commis dans un cimetière, et le simple rappel du respect de la laïcité dans un lieu public. Ceux qui ont défilé avec le Hezbollah tout l'été, ceux qui portent plainte contre un dessin de Charlie Hebdo, ceux qui ont manifesté contre le racisme avec l'UOIF le 7 novembre 2004, sont encore aux côtés des islamistes contre l'égalité hommes-femmes et la laïcité.
Fort logiquement, certains site islamistes relaient insultes et menaces contre les propriétaires du gite.
Après avoir lutté ensemble pour s'opposer à une loi contre les signes religieux à l'école, après avoir demandé ensemble des limites à la liberté d'expression quant il s'agit de critiquer une religion, Mrap et islamistes s'orientent de concert, avec leurs juristes, vers l'obligation d'accepter le voile, symbole de l'oppression des femmes, dans tous les lieux ouverts au public.
par Bruno Ledoux

Minorités juives, minorités musulmanes

La première différence essentielle entre minorités juives et minorités musulmanes, est que les juifs sont une petite population, minoritaire partout, alors que les musulmans sont plus d'un milliard de personnes, maître de près de 60 Etats dans le monde.

Les juifs sont minoritaires partout sur la terre, sauf sur un tout petit confetti de terre, pas plus de 12 km (la largeur de Paris) dans les "frontières" de 1949, Israel.

Israel est accusé d'avoir la bombe, sous entendu : accusé de vouloir génocider les "Palestiniens" avec ... le voilà bien avancé en effet : bombarder la Cisjordanie ou Gaza, étant donné les distances minuscules, ce serait exactement comme si Paris bombardait Saint Denis : du suicide immédiat.

Les juifs sont quoi en tout ? 12 à 18 millions ... Les musulmans ou supposés tels : plus de 1000 millions, un sixieme de l'humanité.

Les juifs ont un Etat, Israel, minuscule, indéfendable. Les musulmans ont près de 60 Etats : 57 sont regroupés dans le club des Etats musulmans, l'OCI, qui défend le "droit" de ces Etats à appliquer les peines de la charia (lapidation et autres).


La deuxième différence essentielle, c'est qu'il n'existe RIEN dans le judaisme, d'équivalent à la guerre sainte pour imposer sa religion aux autres.

Dans la Bible Dieu propose l'alliance à toutes les "Nations", les Hébreux l'acceptent, leur mission est d'appliquer la Torah, et se faisant d'"apporter le bonheur aux familles de toutes les nations", mais en aucun cas de les convertir à une alliance que Dieu lui-même n'a pas imposée aux autres "Nations" !
La bible raconte que Dieu leur dit "vous serez mes prêtres" : dans une population, tout le monde n'est pas prêtre, dans l'humanité, il n'y a pas de raison que tout le monde soit juif.

Les récits guerriers de la Bible, sont racontés au passé, et visent des peuples auxquels Dieu reproche d'être idolâtres, de pratiquer le sacrifice humains des enfants, et qui sont imités à certains moments, raconte la Bible, par les Hébreux : alors raconte la Bible, Dieu punit les sacrificateurs, Hébreux compris.

Il n'y a pas de commandement dans la Bible de convertir toute l'humanité y compris en utilisant la force ni de tuer les "infidèles" sauf s'ils se soumettent. Malheureusement dans le coran et la sunna, il y a ces ordres là.

Les juifs de Pologne ou d'ailleurs n'ont jamais voulu rien d'autre que vivre. Si la Pologne de l'époque n'étaient pas plus laique, ce n'était pas de leur faute. Les juifs français à qui la citoyenneté avaient été proposée ( par la Révolution et Napoléon), avec l'acceptation absolue des lois française, avaient tout accepté, avec enthousiasme.

Quand on entre dans un pays, en proclamant la vérité d'une doctrine qui dit (cf le coran) que Dieu ordonne de combattre les "infidèles" jusqu'à ce qu'ils se convertissent ou payent tribut en s'humiliant : cela s'appelle comment ?!

André Dufour, ancien Résistant de 39-45

Copie d'un article de http://www.libertyvox.com/ ( c'est moi qui souligne)

Tenue correcte exigée

Pologne, antisémitisme, islamisation, Tintin, Gîte des Vosges...

Pauvre Pologne, maudite Pologne…Dans ce mois d’août si riche en anniversaires et commémorations, Elisabeth G. Sledziewki, maître de conférences à l’IEP de Strasbourg nous rappelle dans le Figaro du 9 août 2007 l’insurrection contre les nazis déclanchée le 1er août 1944 par la résistance polonaise, que selon l’auteur, il ne faut surtout pas confondre, comme continuent de le faire les Français, avec le soulèvement des derniers survivants juifs du ghetto de Varsovie finalement écrasé l’année précédente.Nous ne pouvons que nous joindre à l’hommage qu’il faut rendre à la mémoire de ces centaines de milliers de Polonais victimes du totalitarisme barbare des nazis, sans oublier pour autant ces Polonais qu’il est idéologiquement incorrect de rappeler, sommairement exécutés par les camarades communistes du Kremlin.Mais le soin qu’apporte Elisabeth G.Sledziewski à « séparer le bon grain de l’ivraie », à distinguer la révolte du « ghetto », c'est-à-dire des Juifs, de celle des Polonais, des « vrais » en somme, est révélateur d’un héritage culturel dont la Pologne semble avoir du mal à se nettoyer.La première insurrection était en effet celle des Juifs qui avaient le sinistre « privilège » d’avoir auparavant subi l’antisémitisme obsessionnel, viscéral et meurtrier de leurs concitoyens polonais qui semblait tenir lieu de doctrine de cette Pologne ressuscitée qui vit le jour à la défaite allemande de 1918. Dans ce nouvel État débordant la ligne Curzon fixée par les Alliés, donc agrandi de lambeaux de territoires arrachés aux Lituaniens, Biélorusses, Ukrainiens et Allemands, seuls les Catholiques de langue polonaise étaient considérés comme « vrais » polonais, soit un peu moins des deux tiers de la trentaine de millions d’habitants. Répartis de façon inégale sur tout le territoire, les Juifs constituaient 10% de la population globale, mais atteignaient entre 20 et 40% dans de nombreuses villes, voire, par endroits, la majorité. C’est cette minorité ethnique qui devint une obsession, une idée fixe des politiciens polonais. En vingt ans d’existence (1919 à 1939) pas une seule session du Sejm (parlement polonais) qui n’inscrivît à son ordre du jour les mesures à prendre pour réduire le nombre des Juifs, leur poids dans la vie économique et culturelle et surtout pour les priver de leurs moyens de vivre : la plupart des entreprises et des artisans juifs étaient ruinés par les appels au boycott largement suivis et les jeunes qui avaient la capacité d’étudier se voyaient opposer un numerus clausus officiel dans les universités. Rien n’était négligé pour les pousser à émigrer, encore fallait-il en avoir les moyens. Alors la plupart d’entre eux connaissaient une extrême pauvreté, sans parler des restrictions opposées par les éventuels pays d’accueil. Alors que Hitler mettait un point final à ses préparatifs en vue d’envahir la Pologne, le gouvernement de ce pays ne trouvait rien de plus vital que de déléguer un ministre à une conférence internationale qui se tenait Allemagne dont l’objectif visant à coordonner la déportation de tous les Juifs européens à Madagascar ou tout autre pays africain. Nous sommes à quelques semaines de la guerre, les Juifs de Pologne, pris dans une nasse, n’ont plus d’issue. L’envahisseur allemand n’allait pas tarder à tirer parti de cette situation bien préparée.C’est dire que la Pologne avait, en matière d’antisémitisme actif, quelque peu devancé l’Allemagne nazie. Pour être juste, il faut dire que nombre de Polonais s’opposaient à cette politique imbécile, préjudiciable en fin de compte aux intérêts et au rayonnement de leur pays, et suicidaire. (C’est par exemple la France et non la Pologne qui peut se glorifier du Prix Nobel d’un Charpak, pourtant né à Lodz) mais leur voix avait du mal à se faire entendre face à l’antisémitisme d’une Église omnipotente et aux partis nationalistes tels que la ND. C’est sur ce terreau fécond que l’occupant nazi put tranquillement entreprendre son œuvre d’avilissement et d’anéantissement des Juifs. Dans quelques localités, la populace polonaise n’attendait même pas l’arrivée des avant postes allemands pour se livrer à des massacres et aux pillages des Juifs. Et l’Allemagne trouvait assez de volontaires polonais, mais aussi ukrainiens et baltes, pour constituer des corps d’auxiliaires chargés de traquer, débusquer et tuer les Juifs. On sait que sur environs 3,5 millions de Juifs que la Pologne comptait en août 1939, plus de trois millions furent exterminés. Ce serait trahir la vérité et leur mémoire que de passer sous silence le fait que parmi les « Justes des nations » honorés à Yad Vashem, c'est-à-dire ces non-Juifs qui ont sauvé des Juifs, ce sont les Polonais qui fournissent le plus important contingent. Ils sont d’autant plus héroïques que les risques qu’ils prenaient non seulement en raison des Allemands, mais surtout en raison des innombrables délateurs parmi leurs compatriotes à l’affût étaient énormes. Mais il s’agissait moins de résistants organisés obéissant à une consigne du gouvernement polonais en exil que d’individus isolés obéissant à leur conscience. Alors, au printemps 1943, au moment où les derniers Juifs parqués dans le ghetto de Varsovie se soulèvent, ils sont bien seuls. Peut-on parler de solidarité ou d’aide de la part de la résistance polonaise pour les quelques rares armes vendues par des Polonais au prix du marché noir ? Toujours est-il que c’est avec ces quelques pétoires, des cocktails Molotov et des armes improvisées que les derniers survivants du ghetto de Varsovie ont tenu tête aux troupes nazies et à leurs auxiliaires locaux un mois durant. Un mois durant lequel la résistance polonaise n’a pas bougé. Le sort des Juifs n’intéressait pas le nationalisme polonais incarné par le gouvernement en exil. Et voilà que l’année suivante, profitant de l’avance soviétique qui avait atteint la rive orientale de la Vistule, la résistance déclanche son insurrection polonaise « pur jus » . Elisabeth G.Sledziewski nous rappelle la suite. Les résistants polonais n’avaient simplement pas retenu la leçon de l’Histoire pourtant toute récente : Soviétiques et Nazis furent alliés en 1939 pour dépecer et se partager la Pologne ; le pouvoir communiste de Moscou fit même exterminer tous les officiers et cadres polonais tombés entre leurs mains, histoire de décapiter la Pologne de ses élites. En 1944 Staline ne voyait une Pologne que totalement sous sa coupe et, pour mettre le gouvernement polonais de Londres et les Alliés anglo américains devant le fait accompli, il venait de créer son propre gouvernement « polonais » à Lublin, ville polonaise que l’Armée Rouge avait récemment libérée. Il n’avait donc pas l’intention de se voir accueilli à Varsovie par un gouvernement indocile. Nous assistons alors à un nouvel accord, de facto, entre Staline et Hitler pour laisser aux troupes de ce dernier le temps de liquider la résistance nationale polonaise. L’insurrection polonaise de Varsovie en 1944 connaissait ainsi le même sort que celle de l’insurrection juive l’année précédente. Une fois le dernier résistant capturé ou massacré, l’Armée Rouge, qui faisait la pause à Praga, faubourg de Varsovie sur la rive droite de la Vistule, faisait son entrée dans Varsovie, ville fantôme dont tous les immeubles avaient été préalablement dynamités par les nazis.Le fait qu’effectivement les Français connaissent mieux l’insurrection du ghetto de Varsovie que celle plus tardive de la résistance polonaise peut, à mon avis, être imputable au politiquement correct que la France subit depuis la Libération de la part d’une classe intellectuelle « de gauche », c'est-à-dire communiste et « progressiste » qui censurait durant plusieurs décennies tout ce qui désacralisait le régime stalinien. La passivité soviétique devant l’écrasement de l’insurrection de Varsovie fait donc partie de ce que nos élites intellectuelles, dans le sillage du communisme stalinien dont ils perpétuent le mode de pensée et la « morale », préfèrent passer sous silence.Les Polonais libérés de l’occupation nazie ont-ils au moins retenu la leçon ? Assurément pas. On ne peut pas dire que les rescapés juifs ou ceux d’entre eux réfugiés en Union Soviétique qui tentaient de regagner leurs foyers eurent droit au meilleur accueil : dans de nombreuses localités, ils furent agressés, lynchés par la populace, ce qui les conduisit à s’expatrier en Europe Occidentale, en Amérique ou en Israël. Puis ce fut au tour du régime communiste attentif au moindre revirement de Staline, de renouer avec le bon vieil antisémitisme « de papa » contre les quelques dizaines de milliers de Juifs qui s’accrochaient encore à leur pays natal. Mais ce n’était pas la même chose : ce n’était plus le bon vieil antisémitisme de papa mais son new look rebaptisé « antisionisme ». Ça change tout, n’est-ce pas ? C’était d’autant plus grotesque que la plupart des Juifs qui avaient choisi contre vents et marées de vivre en Pologne étaient des militants communistes idéologiquement hostiles au sionisme. C’était donc bel et bien l’antisémitisme culturel de la Pologne qui reprenait force et vigueur derrière l’étiquette « antisioniste » qui fait florès chez nos altermondialistes et autres gauchistes de France et de Navarre.Mais depuis la chute du mur de Berlin le communisme qui avait révélé son véritable visage fait de hideur et de mensonges n’est plus aux commandes. Mais ce serait oublier la pérennité culturelle de la Pologne. Alors la très catholique Radio Marija, animée par un prélat que le Souverain Pontife ne rechigne pas à recevoir, est toujours là pour entretenir la flamme du bon vieil antisémitisme ancestral qu’elle inculque à une jeune génération, celle qui naquit dans un pays sans Juifs. Cette génération ne côtoie plus dans les rues de Lodz, Varsovie, Czestochowa ou Lublin que des fantômes juifs. Ce sont peut-être ces derniers qui sont les plus gênants et qu’il faut encore et toujours traquer et chasser.Maudite Pologne, pauvre Pologne.Syndrome polonais

Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi les Français issus de l’immigration polonaise n’éprouvent, dans leur immense majorité et contrairement à leurs congénères grandis en Pologne, aucune prévention contre les Juifs ? J’en ai été témoin lorsque je fréquentais encore l’école puis dans l’armée et dans la clandestinité. Quelques uns de mes camarades avaient des noms en –ak, -wicz ou –ski et ils étaient aussi bien Juifs que Catholiques sans que cela ne causât le moindre problème. J’ai même vu, tant à l’école qu’à l’armée, des « polonais » catholiques user du poing contre un connard qui avait traité un camarade de sale Juif.

Le terreau français labouré, travaillé et fertilisé par les Lumières, par un christianisme plus ouvert et surtout par la laïcité et la séparation entre la Religion et l’Etat serait-il moins propice à la prolifération des mauvaises herbes antisémites que le terreau polonais ? Aussitôt énoncée, je constate une faille dans cette hypothèse.En effet, alors que dans les pays du Maghreb, Juifs et Musulmans sous domination « coloniale » avaient des relations de bon voisinage, je ne comprends pas pourquoi transplantés en France, les musulmans issus du Maghreb et d’Afrique Noire ont à leur actif 99% des propos et des violences allant jusqu’aux enlèvements et meurtres (comme ce fut le cas pour l’infortuné Ilan Halimi). L’Islam serait-il allergique au terreau républicain et laïque ? Même au XIXème et la première moitié du XXème siècle où il était de bon ton en France de manifester un antisémitisme verbal, un Juif identifiable comme tel n’était jamais agressé physiquement sur la voie publique. Cela était coutumier en Pologne, pas en France ; il en allait de même sous l’occupation allemande : l’antisémitisme était alors le fait de l’administration, des journalistes émargeant à la Propagandastaffel, mais pas de l’homme de la rue. Combien de fois a-t-on même pu voir, en été 1942, des usagers du métro manifester ouvertement leur sympathie aux usagers « décorés » de l’étoile jaune au point que la presse collabo éprouvait le besoin de condamner ce comportement « anti-français » ….

Avec l’implantation de l’islam en France, notre pays s’abaisse au niveau de la Pologne de naguère. Là où un musulman ou une musulmane « visible » peut se déplacer sans crainte, un passant reconnaissable comme Juif se fait injurier et molester par des « discriminés » musulmans. Ça se passe à Paris et dans ses banlieues. Il ne fait pas bon de porter une kippa ou d’avoir simplement « l’air juif » dans certains quartiers de notre douce France. Nous voyons même des individus de culture mahométane, qu’un sentiment d’impunité rend audacieux, venir au commissariat de police menacer leurs victimes de représailles si elles ne retirent pas leur plainte. Les professionnels de l’antiracisme tels que le MRAP ou la Ligue des Droits de l’Homme si prompts à dénoncer outrancièrement le prétendu racisme et la prétendue discrimination montées de toutes pièces lorsqu’ils sont imputés à des « Souchiens », perdre subitement l’usage de la parole lorsque le racisme se situe dans le camp musulman. Force est d’ajouter que ce racisme d’importation et dont les propagateurs sont entretenus par nos prestations sociales ne se limite pas aux Juifs... Maints internautes « gaulois » contraints de vivre dans des « cités sensibles » nous signalent les « incivilités », les menaces et les violences auxquelles leurs enfants et eux mêmes sont quotidiennement exposés par les protégés de la Halde. À l’instar de l’antisémitisme propagé en Europe par le régime nazi, l’antisémitisme islamique n’est que le cheval de Troie*, cadeau de « la chance pour la France », stupidement introduit dans la cité par ses victimes désignées pour s’en emparer de l’intérieur. Car ne nous y trompons pas, derrière l’antisémitisme se profile le racisme induit par l’islam tant « modéré » que « violent » contre tout ce qui n’est pas musulman, contre tous ceux qui refusent de donner à la charia le pas sur nos lois, qui ne supportent pas que leurs enfants puissent devenir demain des dhimmis. Ce racisme transpire à travers les pores du rap et autres « œuvres artistiques » maintes fois subventionnées par les ministres de la culture alors que si elles étaient tournées contre les musulmans, elles vaudraient les plus sévères condamnations à leurs auteurs.
Mais ces « œuvres artistiques » ne font-elles pas que traduire les prêches dans les mosquées dont l’effarante imbécillité de nos élus favorise la prolifération sur le sol de la République ?
* lire ou relire « Le Cheval de Troie » de Martin Birnbaum à la Une de LibertyVox: http://www.libertyvox.com/article.php?id=264

Brûlons Tintin
Un Congolais, venu étudier en Belgique (grâce à la générosité volontaire ou pas du contribuable belge), demande aux autorités belges l’interdiction de « Tintin au Congo » au motif que cet ouvrage qui a fait ma joie dans mon enfance, datant du début des années 30, époque où le Congo était colonie belge et alors que ce pays indécis à entre temps changé plusieurs fois d’appellation, donne une image ridicule des Noirs en général et des Congolais en particuliers. Cette demande provoque chez moi quelques réactions contradictoires. En premier lieu, j’aurais tendance à comprendre ce Congolais, la dignité humaine et le respect dû à tous les êtres humains étant indivisibles et c’est un devoir civique que de dénoncer tous les manquements à ce principe. Mais en même temps je me demande pourquoi ce jeune homme tellement susceptible ne commence pas par combattre sur place et non dans son confort bruxellois, les haines interethniques, intertribales ou inter claniques qui, depuis la décolonisation, font beaucoup plus de victimes dans les populations de sa patrie que les quelques bandes dessinées, à cet égard inoffensives tout compte fait. Après tout, si les Belges ont envie de lire Tintin, ce n’est pas à un étranger appartenant à une classe privilégiée (au moins par rapport aux misères dont tant de Noirs souffrent en Afrique). Bon, c’est discutable. Mais c’est la menace de l’Index que notre Congolais fait planer sur tout ce qui s’édite depuis des siècles en Europe et dans le monde.Par exemple, il est difficile de trouver dans la littérature française (qui inclut celle de la Belgique du moins francophone) depuis le Moyen Age jusqu’ à une époque récente, un ouvrage qui ne contienne pas au moins un passage à connotation antisémite ou donnant une image désobligeante de tel ou tel personnage présenté comme Juif. Point n’est besoin d’aller jusqu’aux nauséabondes vomissures du pervers Dr Destouches alias Céline. Si nous devions suivre notre brave Congolais, il faudrait interdire aussi bien Ronsard, Molière, Alphonse Daudet, Voltaire, André Gide, Jules Verne, Romain Rolland et, bien entendu les Belges Georges Siménon …. ou Hergé, les Congolais n’étant pas seuls à devoir se plaindre de ses caricatures. Ce ne sont là que quelques uns parmi des dizaines d’autres auteurs dont les œuvres seraient à mettre au pilon ou pour alimenter les bûchers des autodafés. Il faudrait aussi interdire les écrits de Karl Marx, virulent antisémite malgré, ou à cause de son origine juive entretenant sa « Selbsthasse » (haine de soi). Et puis attention, quelques passages de nos saintes Évangiles pourraient elles aussi tomber au mieux sous les ciseaux de la censure. Mais puisque c’est en Belgique que ça se passe, je suis décidé à saisir la Justice de ce pays contre un ouvrage anti-juif et anti-chrétien, un ouvrage appelant à leur asservissement ou à leur extermination, au pillage de leurs biens, au massacre de tous les opposants, des femmes insoumises, des homosexuels et j’en passe. Je ne parle pas de Mein Kampf devenu best seller dans les pays musulmans, mais du Coran. Mais les autorités belges qui, dans leur couardise, viennent d’interdire une manifestation contre l’islamisation de l’Europe, permettront-elles à la Justice souveraine et indépendante, de juger le Coran ? Et pourtant, cher ami Congolais, le respect que je dois à votre dignité ne m’interdit pas de penser que ce Coran est autrement plus dangereux, plus criminogène, plus pervers, plus immoral que ce Tintin au Congo. Alors laissez moi la liberté de me procurer et de relire cet album de Hergé. Merci pour votre compréhension.

Tenue correcte exigée
Un ami m’ayant, un jour caniculaire de juin, invité à déjeuner au Cercle Républicain, je m’y suis vu interdit d’accès, le règlement des lieux exigeant une tenue correcte. Cette notion de « correct » variant selon le temps et le lieu, celle dudit Cercle impliquait le port d’une cravate ou d’un nœud papillon alors que j’avais le col de chemise ouvert. Ne me sentant aucunement discriminé pour une appartenance supposée à une religion, une ethnie, une race ou une couleur politique, et soucieux, comme tout homme bien élevé, de respecter les us et coutume du lieu où je me rends, j’ai accepté la cravate que le maître de céans me prêtait obligeamment.Lorsque j’ai l’occasion de visiter une mosquée, je me déchausse. Lorsque j’assiste à une cérémonie dans une synagogue, je mets un couvre chef ou j’emprunte une kippa et lorsque je me rends à l’église, je me découvre la tête. Le tout est de respecter les usages du lieu où je me rends sans contrainte.En vacances dans un pays musulman avec quelques couples d’amis, nos épouses ont couvert d’un gilet ou d’un châle leurs épaules dénudées afin de ne pas choquer les autochtones.Mais il semblerait que l’Islam comprend mal cette règle d’élémentaire de courtoisie et de savoir vivre qui implique la réciprocité. Réciprocité serait-il un mot intraduisible en arabe ? Cet hiver, en visitant la cathédrale de Reims, j’ai été choqué par la présence de quelques individus de type arabe qui gardaient ostensiblement la tête couverte d’un bonnet. Ce n’est pas le « type arabe » mais le bonnet sur la tête à l’intérieur d’une église qui me dérange et me choque. Mais ceux que l’on veut nous faire considérer comme « une chance pour la France » ne craignent aucunement de nous choquer. Nous ne comptons pas. Cela ne les empêche pas de nous reprocher notre manque de respect à leur égard.Or il semblerait que si quelqu’un s’était avisé de leur demander de se découvrir par respect pour le lieu et pour les Catholiques présents ou de quitter les lieux, il serait poursuivi et traîné devant les tribunaux par le Mrap et pourquoi pas par la Halde pour comportement discriminatoire et raciste.
C’est pourtant ce qui est à peu près arrivé à Fanny Truchelut, propriétaire du « Gîte des Vosges » à Julienrupt (Vosges) qui, ayant loué par correspondance une résidence de vacances à une jeune femme portant un nom à consonance maghrébine, ce qui ne posait aucun problème, voit que cette dame ainsi que la maman qui l’accompagne portent le voile islamique. Ça se passe le 11 août 2006. Elle leur fait observer qu’elles sont libres de se vêtir comme elles veulent dans leur chambre ou à l’extérieur du gîte mais que dans les salles : salle des repas et le salon de télévision, elles doivent ôter ce signe ostensible d’appartenance religieuse pour ne pas choquer les autres clients. Ce que ces dames refusent et elles partent après que la propriétaire leur eut remboursé leurs arrhes. Le Mrap, ancien appendice du parti communiste stalinien reconverti en organe de l’UOIF, s’empare de l’affaire. Le Mrap est riche des subventions du contribuable français. Le Gîte des Vosges, gagne pain de la famille Truchelut est contraint de fermer ses portes et Fanny Truchelut, privée de ressources, doit faire face à des frais de justice bien au dessus de ses moyens. C’est ce que les agents de l’islamisation de la France appellent « égalité des chances ».On peut discuter à l’infini sur ce qui est « correct » et ce qui est « incorrect ». On peut simplement répondre qu’est incorrect tout ce qui heurte la majorité des personnes à une certaine époque, dans une région ou dans un lieu donné. Dans les stations balnéaires, les restaurateurs demandent à leurs clients et clientes sortant de la plage de se vêtir avant de se mettre à table. Chez nous, en France, c’est parfaitement admis et ceux qui veulent rester en maillot ou slip de bain peuvent toujours se faire servir un casse-croûte dans une gargote sur la plage. Et si le port du voile est « correct » à Téhéran, si le hidjab est « correct » à Riyad, si la lapidation d’une femme indocile est « normale » à Riyad, si l’exécution d’une fille indocile par son père ou par son frère est une affaire d’honneur en terre d’islam, toutes ces mœurs ne le sont pas pour autant à Paris et encore moins à Villerupt, lieu attaché à son caractère régional. Ce qui est une affaire d’honneur en Anatolie n’est qu’un crime crapuleux en France où ces mœurs reflètent l’infériorité de la femme, son exclusion du statut humain, sa « chosification » et sa soumission absolue aux mâles de sa famille, fussent-ils les derniers des cons, comme c’est généralement le cas. Reste à savoir si les Français ont encore le droit d’avoir quelques principes et de les faire respecter dans leur pays, s’ils ont le droit d’être choqués par des mœurs qu’ils jugent barbares, cruels et attentatoires à la dignité de l’homme et de la femme, comme les musulmans s’arrogent le droit de le faire en terre d’islam en fonction de leurs propres normes. Ou bien s’ils doivent renoncer à leur culture, à leurs mœurs, à leur éthique pour leur substituer des lois, des mœurs, des coutumes d’un autre temps, d’un autre lieu. C’est pourtant à cette dernière solution que les forces ennemies de l’extérieur et de l’intérieur veulent nous contraindre.On pourrait penser, comme les imposteurs du Mrap tentent de le faire croire, que nous sommes devant une France de gauche, laïque, vertueuse et républicaine incarnée par le Mrap et une France xénophobe, raciste et intolérante d’extrême droite qui va de Le Pen à de Villiers, incarnée par Fanny Truchelut reliée par un procédé d’amalgame que le totalitarisme stalinien a développé dans les Procès de Moscou, aux auteurs des profanations récentes de tombes juives dans la région. Or il se trouve que ce n’est pas la presse du Front National mais RESPUBLICA, organe de la France républicaine et laïque, qui rétablit les faits et dénonce ce coup monté qui, à travers la personne de Fanny Trébuchet, vise à faire abroger la loi interdisant le port du voile islamique dans les écoles. Car soyons logiques. Si un tribunal décrète que l’interdiction du port du voile islamique est de caractère raciste et discriminatoire, s’il désigne comme raciste l’hostilité à l’islam pris en tant qu’idéologie politique à fondement religieux, on pourrait difficilement soutenir que ce qui est raciste dans un établissement privé ouvert au public ne l’est pas dans un établissement scolaire. On donnerait de surcroît droit de cité au néologisme « islamophobie » forgé par des islamistes jihadistes, qui sera désormais considéré comme un délit réprimé par le droit français. Cela permettrait à l’UOIF et à ses Français « de souche » domestiqués et porteurs de valises de faire réviser la relaxation dont Charlie Hebdo a bénéficié après avoir publié les dessins « blasphématoires ».Alors, le procès intenté à Fanny Truchelut l’est aussi contre chacun d’entre nous. C’est un procès contre notre système laïque, contre notre devise Liberté, Egalité, Fraternité. Ceux qui, d’où qu’ils viennent, y adhèrent sont des nôtres. Ceux qui s’y opposent sont nos ennemis, il faut le dire catégoriquement, sans fioritures et sans concession.
André Dufour pour LibertyVox.http://www.libertyvox.com/article.php?id=265

Victimes et empires

On voit beaucoup de discours victimaires dans les discours pro-islam : tel se demande sur Meijliss si une Saint Berthélémy ne se prépare pas, tel rappelle les bombardements et le blocus de l'Irak, pour le pétrole, les ententes douteuses en Algérie, la Tchéchénie, la Bosnie.

C'est un discours dangereux parce qu'il tend à la demande de "places fortes" sur le modele protestant.

C'est un discours injuste, car il met sur le meme plan la critique de l'islam pour ses propos "infidelophobes" et ... l'islam avec ses propos et ACTES "infidelophobes" (Arménie, dhimmitude, etc etc)

C'est un discours qui va parfois jusqu'à comparer critique de l'islam ou de l'immigration musulmane avec la solution finale, oubliant que la solution finale visait à l'éradication de tous les juifs du monde et que les juifs n'avaient pas de terre, nulle part où vivre, étaient déjà une toute petite minorité de la population mondiale, et partout où ils vivaient, étaient en minorité ; alors que les terres islamiques sont immenses et les fantassins pour les défendre innombrables.

Mais on ne peut pas non plus honnêtement dire que certain bombardements en Irak, que certain discour anti-maghrébin ici, soient des actes tout à fait désinteressés ... Ni oublier la Bosnie et la Tchéchénie.

Il faut donc se garder d'oublier, que derrière tout discours "idéologique" qui oppose des populations, il y a souvent des intérêts opposés aux "prolétaires" ... des deux camps. Là dessus je trouve l'idée "internationale" tout à fait juste, et toujours d'actualité.

Mais il ne faut pas oublier non plus, que la tentation, meme pour les prolétaires, d'etre dans le camp des vainqueurs, est bien partagée par tous les "peuples" ... C'est cela que la gauche oublie trop.

Europe : universelle mais si contradictoire

Les valeurs européennes de démocratie, de liberté, d'égalité ... sont pour moi universelles.
Mais l'Europe se fourvoie quand elle croit que les conditions sont réunies pour que ces valeurs séduisent et soient adoptées facilement et spontanément ailleurs, alors que l'Europe elle-même donne trop souvent le mauvais exemple ou détruit elle même ces conditions.
Que peut on dire par exemple de définitif aux "Indigènes" de la République, tant que le nombre d'inspecteurs du travail restera tellement ridicule, que l'exploitation des immigrés et issus d'immigrés, par des patrons eux mêmes immigrés ou autochtones, pourra se perpétuer allègrement ?
Mais d'un autre côté, s'il faut attendre que l'Europe soit parfaite pour que les peuples d'autres cultures, cessent de rejetter ce qu'elle a à offrir, et se décident enfin à se battre pour arriver aux conditions de la démocratie, de la liberté, de l'égalité ... alors ils ne le feront jamais.

« Si ces malheureux musulmans ne connaissent aucun prêtre, ne voient, comme soi-disant chrétiens, que des exploiteurs injustes, tyranniques, donnant l'exemple du vice, comment se convertiront-ils ? Comment ne prendront ils pas en haine notre sainte religion ? Comment ne seront-ils pas de plus en plus nos ennemis ?»( Père de Foucault, lettre au duc de Fitz-James, 1912)

Europe : ethnocentrique et veule

http://insoumission.wordpress.com/2007/08/12/les-derniers-jours-de-leurope-limmigration-a-la-racine-des-problemes-de-leurope/

Critique du livre « Les Derniers Jours de l’Europe : épitaphe pour un vieux continent » de Walter Laqueur

Les derniers jours de l’Europe : l’immigration à la racine des problèmes de l’Europe
Par Stanley Kurtz

"Comme beaucoup d’autres, Laqueur voit les causes profondes de la chute de l’Europe dans son relativisme, son multiculturalisme et – pour être franc – dans son simple manque de confiance en ses valeurs. L’essai de Laqueur pourrait pourtant servir à défendre la thèse opposée: sous toute cette culpabilité, toute cette déférence culturelle, on trouve une assurance démesurée et injustifiée. La croyance délirante de l’Europe en sa capacité de mener le monde sans user de la force, par sa seule intégrité exemplaire, repose sur une conviction de sa propre supériorité morale qui est profondément « ethnocentrique ».
C’est cette assurance qui aide à comprendre pourquoi les élites européennes n’ont pas tenu compte du défi culturel que représente l’immigration. Dans la maigre mesure où ils ont bien voulu se pencher sur le problème, le postulat implicite était que la supériorité du modernisme libéral serait vue, reconnue, et par conséquent finalement adoptée par les immigrants musulmans. Il s’avère donc que le vieil « évolutionnisme social » européen – cette idée que les « nations barbares » du monde adopteraient tôt ou tard les us supérieurs de l’Occident – n’a jamais vraiment disparu. De nos jours cependant, au lieu d’inspirer le [sens du] sacrifice et de justifier la force expansionniste, l’évolutionnisme social prévient l’un et l’autre; c’est une idéologie de supériorité, sans coût réel, sans effort conséquent – une supériorité culturelle limitée à sa simple expression.
L’Occident ferait mieux de retrouver confiance en ses propres valeurs, tout en reconnaissant qu’il s’agit bien de ses valeurs à elle – et qu’il est donc improbable qu’elles soient spontanément adoptées par d’autres. C’est une faiblesse typique de la démocratie libérale que de lui présumer un attrait universel et de négliger les conditions culturelles préalables à son épanouissement. Or l’Occident importe aujourd’hui des populations dénuées des attributs culturels permettant l’instauration de la démocratie et du capitalisme. Et c’est pourquoi la question de l’immigration pourrait bien ébranler la naïveté culturelle typique des démocraties, voire détruire la démocratie."

Vaincre à tout prix : des Soviétiques témoignent






Vaincre à tout prix :
Des combattants soviétiques témoignent (1941-1945)
de Elena Joly

"Choisis ton camp Camarade !"




Liberté, Patrie, discrimination, domination


La conception première des Grecs de la Liberté était, nous explique Jacqueline de Romilly, de ne pas être esclaves d’un autre peuple. Puis vient la conception de la Liberté grecque – athénienne – de vivre dans une cité régie par la Loi : la liberté par la Loi.
Le droit des peuples à l’autodétermination est issu de cette conception primitive de la Liberté : ne pas être esclave d’un autre peuple. L’idée de Nation moderne est issue de la conception seconde de la liberté par la Loi votée par les citoyens. Les Républicains soulignent que la conception moderne de la Nation repose sur l’idée du vouloir vivre ensemble, selon une certaine loi.
Personne ne songe à critiquer l’idée de «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes». Pourtant l’idée de non discrimination, de droits universels, qui est fondamentalement celle des droits européens et anglo-saxons, s’oppose au découpage de l’humanité en peuples.
Si : «"...Il n'y a plus ni Juif, ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme..." (St Paul),
si : «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, ..., de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée .... » (Code pénal français art.225), alors comment parler de «peuple» sans tomber dans la discrimination, l’identitarisme, le racisme ?
A peine ose-t-on formuler que le rattachement des individus à ces «peuples» ou «communautés», en fonction de leur généalogie ou autre critère, peut porter atteinte à leur liberté d’autodétermination personnelle dont seul un statut indifférencié de «citoyen» permettrait l’exercice. L’idée de domination fait aujourd’hui oublier que l’idée de peuple ayant droit à l’autodétermination suppose celle d’«identité» de ce peuple. La compassion pour les peuples «dominés» se confond avec une image d’absolue innocence de ces «victimes»...
La vérité est que le nationalisme breton ou kanak tend ni plus ni moins au racisme que le nationalisme allemand ou français.
La notion d’«identité» est différente de celle de «contrat social» ou de «loi commune». Un peuple a une «identité», parce qu’il a une histoire, une géographie, quelque chose de «charnel», incarné dans une culture ou un «génie», qui peut le faire confondre avec une «race».Une nation qui se définirait uniquement par des principes «nationaux» abstraits, en fait si «universels» qu’ils peuvent et devraient, du moins on le souhaite, être adoptés par toutes les Nations de la terre, a-t-elle une «identité» ?
La condamnation de l’«identité» des vieilles nations «dominantes» est véhémente.
Pourtant, se préoccuper de la «culture» française, parler de «génie français» est-il plus raciste, ou plus ou moins proche du «Volkgeist» - qui nous a mené où l’on sait - que de se préoccuper de la conservation de l’«identité» aborigène ?
Pourtant, se préoccuper de savoir si la transmission de cette culture ne nécessite pas quelques générations avec des mariages «mixtes», cela serait-il une présomption irréfragable de «racisme» ? Voilà une condamnation bien lourde du «crime» de nostalgie, ou peut-être simplement du péché de culture et de bon goût.
En vérité, la préservation des «cultures», notion holiste, pose des questions complexes à ceux qui tiennent avant tout à la liberté des personnes humaines, individuelles. Elles ne seront pas résolues à coup d’accusations de racisme, elles ne seront d’ailleurs sans doute jamais résolues.
Mais il y a pire en vérité bonnes gens. En vérité, braves gens, si vous tenez à conserver vos précieuses libertés et «non-discriminations», il va vous falloir faire quelque distinction entre «vous» et les «peuples» ou «communautés» qui ne partagent pas votre attachement à la démocratie, la liberté et la non-discrimination.
Il faut que vous compreniez bien, braves gens, que si vous vous interdisez de dire ou de penser que vous êtes un «nous», si vous vous interdisez de songer à une stratégie de ce «nous», ce sont ceux qui visent à «vous» dominer, qui «vous» pensent comme un «eux» par rapport à leur «nous», et qui ont une stratégie pour parvenir à «vous» imposer «leur» ordre, leur régime politique, qui mèneront à bien leur projet. Et vous perdrez votre liberté, au moins.
Il vous faut donc faire un gros effort pour ouvrir les yeux (sur «leur» idéologie et «leur» stratégie) et penser (à comment vous en défendre). En commençant par distinguer entre les distinctions.
L’assimilation de «toute distinction» à une «discrimination» est une aberration. Tout notre droit repose par définition, qu’il s’agisse du droit romain et de ses syllogismes ou du droit anglo-saxon et de ses précédents, sur la distinction des diverses situations auxquelles correspondent les différents libertés, obligations et sanctions définies par la loi ou le juge.
Seules sont des discriminations, les distinctions appliquées sans rapport avec le droit considéré.
Par exemple, être «Noir» n’a aucun rapport avec la consommation d’alcool, être jeune oui, c’est pourquoi interdire des bars aux «Noirs» fut une discrimination, mais pas les interdire aux enfants.
La question n’est donc pas de savoir si nous devons penser à faire des distinctions entre les personnes qui ont un rapport avec des «puissances étrangères ennemies» ou des «communautés» ou des «religions» ou des «nations» qui visent à instaurer un ordre ou un régime contraire à nos principes de démocratie, d’égalité et de liberté.
D’une façon ou d’une autre, un jour ou l’autre, il faudra leur dire «Choisis ton camp Camarade !».
La question est : quelles distinctions devrons nous faire afin : de protéger nos libertés, notre démocratie pluraliste, et par là nos vies, sans nuire de façon disproportionnée ou injuste à ceux qui ne partagent pas notre idéal, mais qui cependant sont tout autant nos «frères et soeurs humain-e-s» et à qui, fondamentalement, au nom de nos principes, nous ne souhaitons que du bien et du bonheur.
Telle est la question politique cruciale pour toutes celles et ceux, juristes, politiques, citoyen-nes, travailleurs et dirigeant-e-s ... qui se préoccupent de l’avenir de nos enfants.
URL de cet article = http://www.libertyvox.com/article.php?id=263

Pologne : natalisme et sexisme


Les naissances baissent en Pologne.


Quoi d'étonnant : 16 % des femmes ont été licenciées ou forcées à quitter leur travail après un congé maternité.


La solution ? Interdire l'avortement ... violons les femmes, forçons les à se maquer pour élever les enfants nés, à se faire violer pour en faire d'autres, avec interdiction d'avorter.


La réalité où mène la politique nataliste anti-avortement et anti-travail des femmes, c'est ça.



http://www.liberation.fr/actualite/monde/271613.FR.php
Campagne nataliste en Pologne
Les autorités conservatrices vont multiplier les primes aux bébés.

une importante campagne publicitaire lancée avant les vacances d’été par la fondation Saint-Nicolas.
Une femme sur trois, selon une étude de l’institut MillwardBrown SMG/KRC réalisée auprès de 500 femmes pour la fondation, a peur de perdre son travail en cas de maternité. 16 % des femmes ont été licenciées ou forcées à quitter leur travail après un congé maternité.


La très catholique Pologne, gouvernée par les conservateurs, affiche un des plus bas taux de natalité des pays de l’Union européenne. Le taux de fécondité était en 2005 de 1,2 enfant par femme en âge de procréer alors que le seuil de remplacement est de 2,1. Depuis 1984, le nombre de naissances est en baisse. Et en chiffres réels, la population n’a cessé de diminuer depuis huit ans. Au rythme actuel, en 2030, il y aura 35,6 millions de Polonais contre 38,1 millions actuellement.
Selon Blaszczyk, les angoisses des femmes sont une des raisons de cette situation. «La stabilité et le sentiment de confiance sur le plan professionnel et matériel sont nécessaires pour que les femmes décident d’avoir un enfant.» La Fondation achèvera sa campagne avec le débat sur la discrimination des femmes au travail. Il ne s’agit surtout pas de les décourager . « Etre une société favorable à la maman au travail devient à la mode», souligne Karolina Blaszczyk.
Un changement d’attitude est intervenu depuis l’accession au pouvoir des conservateurs. Le gouvernement, à la demande de son partenaire ultra-catholique la Ligue des familles polonaises (LPR), a introduit des primes de natalité (265 euros) et porté le congé maternité de 16 à 18 semaines. Certaines villes offrent des primes en plus. Et conséquence de cette politique ou coïncidence, l’année 2006 a enregistré pour la première fois depuis 2002 l’arrêt de la baisse démographique : il y a eu plus de naissances que de décès.

Italie : un père musulman violent acquitté

http://www.liberation.fr/actualite/monde/271616.FR.php

La justice italienne absout la charia en famille
Un père musulman acquitté malgré les violences infligées à sa fille Fatima.

Les coups portés à Fatima, les mauvais traitements, la séquestration ? «Prouvés» reconnaît la Cour de cassation. Les juges italiens ont pourtant acquitté en fin de semaine dernière ses parents et son frère, d’origine maghrébine, (ils) ont estimé que les sévices subis par la jeune femme étaient en substance «pour son bien» et que ses parents souhaitaient, en toute bonne foi, la punir «pour son style de vie non conforme à leur culture».

Taslima Nasreen




Voir sur son site http://taslimanasrin.com/index2.html


les dernières nouvelles de Taslima Nasreen


agressée aujourd'hui en Indes par des musulmans






Amazones d'hier et d'aujourd'hui



























Citadelle de Lvov, Ukraine
http://www.lefigaro.fr/magazine/20070803.MAG000000488_des_femmes_qui_font_mle.html
Le groupe Asgarda s'initient et s'entraînent au gopak, l'art martial hérité des Cosaques.

Katarina Tarnovska commente : «Asgarda, c'est plus qu'un club de sport. Mon objectif est plus ambitieux : je veux faire revivre la société des Amazones, nos célèbres ancêtres.»

elisseievna

Cosaques



Enfoncez vous bien ça dans la tête !!!


Liberté, Patrie, discrimination, domination


La conception première des Grecs de la Liberté était, nous explique Jacqueline de Romilly, de ne pas être esclaves d’un autre peuple. Puis vient la conception de la Liberté grecque – athénienne – de vivre dans une cité régie par la Loi : la liberté par la Loi.
Le droit des peuples à l’autodétermination est issu de cette conception primitive de la Liberté : ne pas être esclave d’un autre peuple. L’idée de Nation moderne est issue de la conception seconde de la liberté par la Loi votée par les citoyens. Les Républicains soulignent que la conception moderne de la Nation repose sur l’idée du vouloir vivre ensemble, selon une certaine loi.
Personne ne songe à critiquer l’idée de «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes». Pourtant l’idée de non discrimination, de droits universels, qui est fondamentalement celle des droits européens et anglo-saxons, s’oppose au découpage de l’humanité en peuples.
Si : «"...Il n'y a plus ni Juif, ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme..." (St Paul),
si : «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, ..., de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée .... » (Code pénal français art.225), alors comment parler de «peuple» sans tomber dans la discrimination, l’identitarisme, le racisme ?
A peine ose-t-on formuler que le rattachement des individus à ces «peuples» ou «communautés», en fonction de leur généalogie ou autre critère, peut porter atteinte à leur liberté d’autodétermination personnelle dont seul un statut indifférencié de «citoyen» permettrait l’exercice. L’idée de domination fait aujourd’hui oublier que l’idée de peuple ayant droit à l’autodétermination suppose celle d’«identité» de ce peuple. La compassion pour les peuples «dominés» se confond avec une image d’absolue innocence de ces «victimes»...
La vérité est que le nationalisme breton ou kanak tend ni plus ni moins au racisme que le nationalisme allemand ou français.
La notion d’«identité» est différente de celle de «contrat social» ou de «loi commune». Un peuple a une «identité», parce qu’il a une histoire, une géographie, quelque chose de «charnel», incarné dans une culture ou un «génie», qui peut le faire confondre avec une «race».Une nation qui se définirait uniquement par des principes «nationaux» abstraits, en fait si «universels» qu’ils peuvent et devraient, du moins on le souhaite, être adoptés par toutes les Nations de la terre, a-t-elle une «identité» ?
La condamnation de l’«identité» des vieilles nations «dominantes» est véhémente.
Pourtant, se préoccuper de la «culture» française, parler de «génie français» est-il plus raciste, ou plus ou moins proche du «Volkgeist» - qui nous a mené où l’on sait - que de se préoccuper de la conservation de l’«identité» aborigène ?
Pourtant, se préoccuper de savoir si la transmission de cette culture ne nécessite pas quelques générations avec des mariages «mixtes», cela serait-il une présomption irréfragable de «racisme» ? Voilà une condamnation bien lourde du «crime» de nostalgie, ou peut-être simplement du péché de culture et de bon goût.
En vérité, la préservation des «cultures», notion holiste, pose des questions complexes à ceux qui tiennent avant tout à la liberté des personnes humaines, individuelles. Elles ne seront pas résolues à coup d’accusations de racisme, elles ne seront d’ailleurs sans doute jamais résolues.
Mais il y a pire en vérité bonnes gens. En vérité, braves gens, si vous tenez à conserver vos précieuses libertés et «non-discriminations», il va vous falloir faire quelque distinction entre «vous» et les «peuples» ou «communautés» qui ne partagent pas votre attachement à la démocratie, la liberté et la non-discrimination.
Il faut que vous compreniez bien, braves gens, que si vous vous interdisez de dire ou de penser que vous êtes un «nous», si vous vous interdisez de songer à une stratégie de ce «nous», ce sont ceux qui visent à «vous» dominer, qui «vous» pensent comme un «eux» par rapport à leur «nous», et qui ont une stratégie pour parvenir à «vous» imposer «leur» ordre, leur régime politique, qui mèneront à bien leur projet. Et vous perdrez votre liberté, au moins.
Il vous faut donc faire un gros effort pour ouvrir les yeux (sur «leur» idéologie et «leur» stratégie) et penser (à comment vous en défendre). En commençant par distinguer entre les distinctions.
L’assimilation de «toute distinction» à une «discrimination» est une aberration. Tout notre droit repose par définition, qu’il s’agisse du droit romain et de ses syllogismes ou du droit anglo-saxon et de ses précédents, sur la distinction des diverses situations auxquelles correspondent les différents libertés, obligations et sanctions définies par la loi ou le juge.
Seules sont des discriminations, les distinctions appliquées sans rapport avec le droit considéré.
Par exemple, être «Noir» n’a aucun rapport avec la consommation d’alcool, être jeune oui, c’est pourquoi interdire des bars aux «Noirs» fut une discrimination, mais pas les interdire aux enfants.
La question n’est donc pas de savoir si nous devons penser à faire des distinctions entre les personnes qui ont un rapport avec des «puissances étrangères ennemies» ou des «communautés» ou des «religions» ou des «nations» qui visent à instaurer un ordre ou un régime contraire à nos principes de démocratie, d’égalité et de liberté.
D’une façon ou d’une autre, un jour ou l’autre, il faudra leur dire «Choisis ton camp Camarade !».
La question est : quelles distinctions devrons nous faire afin : de protéger nos libertés, notre démocratie pluraliste, et par là nos vies, sans nuire de façon disproportionnée ou injuste à ceux qui ne partagent pas notre idéal, mais qui cependant sont tout autant nos «frères et soeurs humain-e-s» et à qui, fondamentalement, au nom de nos principes, nous ne souhaitons que du bien et du bonheur.
Telle est la question politique cruciale pour toutes celles et ceux, juristes, politiques, citoyen-nes, travailleurs et dirigeant-e-s ... qui se préoccupent de l’avenir de nos enfants.

Féministes et islam

Les féministes se sont peu interessées au droit, aujourd'hui ceci les affaiblit encore pour comprendre le problème de l'islam, qui est un régime politique et un système juridique.

La plupart des féministes "les plus avancées" dans la lutte contre l'"islamisme" tiennent encore à distinguer "islam" et "islamisme" au nom d'idées fausses sur l'essentialisme ( cf mon article sur "Essentialisme et islamophobie : même sophisme).

Les exceptions les plus connues étant Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali, et plus récemment Mina Ayadi.

Quelques autres protestent (dont nous au C.E.R.F.)

Des féministes ont déjà protesté contre l'inertie des féministes contre "l'islamisme".
Phillis Chesler ( "la Mort du Feminisme"), Elisabeth Badinter ("Fausse route"), Liliane Kandel ("Un foulard qui suscite d'étranges cécités" Le Monde 7.07.03)
Elle écrivait :
"Le plaidoyer de nos nouveaux "féministes" ressemble fort à ces analyses qui, autrefois, expliquaient que "du point de vue des femmes", le IIIe Reich ne différait guère de la République de Weimar ou des pays démocratiques voisins : la dénonciation vertueuse du machisme et de la "domination masculine" permettait d'oublier, tout simplement, les différences entre totalitarismes et démocraties...Comment se résigner à de telles méprises ? Pour celles et ceux, nous étions nombreux, aux yeux de qui le féminisme était d'abord une exigence de liberté, un désir d'histoire et une passion politique, il est pour le moins ironique de le voir ainsi utilisé au bénéfice de rhétoriques aveugles au politique, à la violence des temps et aux bouleversements de l'histoire. "

D'où la question : étrange aveuglement féministe. Etrange par exemple que l'hymne des femmes soit ... la reprise du "Chant des Marais" des prisonniers des camps, comme si l'un venait remplacer l'autre.

Ce blog présente quelques tentatives pas si premières d'un féminisme qui rime avec Liberté, Emancipation, anti-totalitarisme ...